Jeudi 8 décembre 2016
Peu d'évolution des cours du colza sur la semaine, malgré une forte volatilité
COMPLEXE OLÉAGINEUX

Les cours du colza se sont stabilisés sur la semaine, après avoir fait les montagnes russes, suivant l'évolution du pétrole. L'accord de Vienne sur la limitation de la production mondiale a fait grimper les prix dans un premier temps, mais des doutes surviennent quant à sa réelle application. Le marché européen du colza reste tendu, avec l'Ukraine qui a presque épuisé ses disponibilités, selon l'analyste UkrAgroConsult. Les principaux fournisseurs de l'UE seront désormais le Canada et l'Australie dans les semaines à venir, de même source. La production australienne de canola est estimée à 3,58 Mt pour 2016/2017 (3,63 Mt antérieurement et 2,94 Mt en 2015/2016), selon les services statistiques du ministère de l'Agriculture australien. Au Canada, la production est évaluée à 18,4 Mt au 6 décembre, contre 18,1 Mt en août 2016 et 18,4 Mt l'an dernier, mais le marché attendait un chiffre autour de 19 Mt. Au niveau français, les prix sont attractifs aux yeux des vendeurs, qui ressortent sur le marché. De leur côté, les triturateurs ont des besoins, générant des affaires. Les cotations du tournesol ont grimpé, dans le sillage de l'huile sur Rotterdam. La forte demande, sur Saint-Nazaire, constitue un autre élément haussier. Mais les vendeurs ne suivent pas toujours pour le moment. En lin, il y a trop d'écart entre prix acheteurs et vendeurs pour coter, et une pénurie du produit français. En tourteaux, les cours du soja ont reculé. Des affaires se traitent sur le rapproché, sans emballement. En colza, les cotations ont évolué de manière éparse. L'activité n'est pas débordante. En tournesol, les prix sont stables. En Bretagne, le low pro est délaissé, et le high pro suscite un peu d'intérêt.