Orama réclame la liberté d'entreprendre au gouvernement
Approche bénéfice/risque
Assez de contraintes, sachez libérer les initiatives plutôt que de les brider par une réglementation soupçonneuse, inefficace et difficile à comprendre », a lancé le président d'Orama Philippe Pinta au gouvernement, lors de son congrès du 11 et 12 février à Mont-de-Marsan (Landes). Les moyens de production ont été au cœur des débats.
Approche bénéfice/risqueHormis l'utilisation raisonnée de l'eau, l'emploi des phytos, des engrais azotés, et la sélection variétale ont aussi été abordés. Orama attend du gouvernement que chacune de ses décisions repose sur de « véritables études d'impact économique ». Les producteurs subissent « des distorsions de concurrence que les réglementations nationales zélées font peser sur l'agriculture ». Philippe Pinta a insisté « pour que les techniques modernes de sélection, y compris la transgénèse et la mutagénèse, ne soient pas entravées ». Son ambition est d'« avoir la liberté d'utiliser tous les moyens de production nécessaires ». Admettant l'existence d'enjeux environnementaux ou de santé publique, il a souhaité « que ces questions soient évaluées en termes de bénéfice/risque » et que les producteurs soient « jugés au résultat, de manière responsable ».
Un dossier polémique a par ailleurs refait surface : « Cette lamentable affaire de Sivens, où après dix ans de ténacité, la violence et l'idéologie ont, de fait, eu gain de cause, a déploré Philippe Pinta, soulevant une bronca dans la salle. Il n'est plus possible d'accepter qu'une infime minorité d'activistes dicte sa loi autoproclamée, face aux lois de la République et aux décisions démocratiquement arrêtées par les élus des régions concernées. »