Oqualim Sud Est : près de 37 000 t de tourteaux à Sète en 2022
Près de 20 bateaux ont déchargé 236 739 t en 2022 de tourteaux de soja standard (160 361 t), de soja tracé non OGM (15 825 t) et de tournesol hi pro (57 908 t). Le GIE Oqualim Sud Est, fondé en 1988, a ainsi totalisé plus de 8,132 Mt.
Près de 20 bateaux ont déchargé 236 739 t en 2022 de tourteaux de soja standard (160 361 t), de soja tracé non OGM (15 825 t) et de tournesol hi pro (57 908 t). Le GIE Oqualim Sud Est, fondé en 1988, a ainsi totalisé plus de 8,132 Mt.
Le GIE Oqualim Sud Est (ex Qualimat Sud Est) a généré un flux de près de 237 000 t de tourteaux de soja et de tournesol sur le port de Sète en 2022, en légère baisse (-1,6%) sur 2021. Les demandes sur début 2023 montrent que les fabricants d’aliments du bétail sont toujours motivés cette année avec une hausse prévue sur le soja conventionnel et le tournesol mais une baisse sur le soja tracé. Pour la première fois, un bateau de colza est aussi arrivé à Sète mais, l’étude d’une importation de pulpes de betteraves n’a pas pour l’instant trouvé de débouché favorable. A l’occasion de l’AG, le président, François Cholat, a aussi souligné une très bonne année sur le port de Châlon (plus de 28 000 t contre 20 000 t en 2021) qui a bénéficié des basses eaux du Rhin rendant l’Alsace moins compétitive que la Bourgogne ainsi que d’une offre suffisante en péniches.
Le GIE fonctionne avec l’expression d’intentions d’achat qui sont, depuis deux ans, très conservatrices par rapport à la réalité des prises d’ordre (188 924 t versus 212 844 t par exemple en 2022 pour les adhérents au groupement). Les achats des adhérents sont notamment marqués par une hausse du soja conventionnel (+9534t), une baisse du soja premium (-20 603t) et du tournesol (-5434t). L’année 2023 démarre sur les mêmes tendances, le soja tracé étant encore en forte baisse (-15%) sur le premier trimestre alors que le soja standard progresse de plus de 10% et que le tournesol reste stable (-0,17%).
L’objectif du GIE est de conserver en 2023 des volumes supérieurs à 25 000t à Châlons et d’inciter ses adhérents (et ses membres associés) à coller plus précisément leurs intentions d’achats à leurs prises d’ordre.
Les investissements du port de Sète (40 M€ dans une grue et une trémie dépoussiérante) ont permis l’augmentation des cadences de déchargement et, surtout, ont réduit les émissions de poussières. Le transitaire Sea Invest a également pris des mesures de protection de l’environnement du port, aux trafics multiples. Dans le futur, un nouveau quai vrac pourrait être mis en œuvre, soulignant l’intérêt des décisionnaires pour de tels flux.
