Oqualim : 88 % de la production d'aliments composés certifiés
Une reconnaissance de la filière
Oqualim ne se substitue pas à la responsabilité de l'entreprise, a insisté Jean-Louis Zwick, son président, en clôture de l'assemblée générale du jeudi 23 avril à Paris. En cas de matière première non conforme détectée, la relation avec le fournisseur, le signalement et le traitement des produits incriminés relèvent du devoir de l'entreprise. » Oqualim n'est qu'« un outil et un appui à son service », qui coordonne les démarches collectives de la nutrition animale française pour la sécurité sanitaire des aliment pour animaux.
Une reconnaissance de la filièreLa certification du guide de bonnes pratiques unique atten-“due pour fin 2016.
La certification d'usine couvre 88 % de la production française d'aliments composés, 80 % des pré-mélanges et 70 % des aliments minéraux. Quant au plan d'autocontrôle, ce sont, par exemple, 80 % de la production d'aliments composés qui sont ” concernés, et jusqu'à 98 % pour les prémélanges. Oqualim entend poursuivre cette dynamique. L'année 2015 voit le démarrage du plan “Allaitement”, qui sera suivi à terme d'un plan “OGM” accessible aux usines certifiées du socle technique “Nourri sans OGM”. Dans les prochains jours, Oqualim va signer une convention avec la DGCCRF, qui lui permettra de s'appuyer sur ses résultats d'analyses. Dans ce même objectif de reconnaissance, des conventions ont déjà été signées avec l'Irtac et le Cetiom sur l'amont, et l'Anses et Biolait sur l'aval. En fin d'année, Oqualim compte déposer auprès des pouvoirs publics un guide des bonnes pratiques unique, qui regroupera les trois existants (prémélanges, aliments composés et minéraux), avec pour objectif une certification « fin 2016 ». Des discussions sont en cours avec son homologue GMP+, afin d'arriver « rapidement » à une « reconnaissance mutuelle », pour éviter « la double certification ».