Optimiser charge utile et temps de transport
La logistique et le transport constituent des éléments clés pour la survie de l’industrie de l’alimentation animale. Outre les épineux dossiers d’actualité sur l’écotaxe et les nouvelles prescriptions techniques concernant le 44 tonnes, les syndicats travaillent sur l’optimisation, en général, de la charge utile et des temps de livraisons. « Nous sommes en cours de recensement du parc complet qui compte au moins un millier de véhicules. Dont ceux que nous appelons les 8+4, porteurs à 4 essieux. Ils pourraient transporter 36 t mais ne sont encore autorisés qu’à 32 t » explique Alain Guillaume, président du Snia. Autre optimisation, temporelle celle-ci, les professionnels demandent une dérogation permanente pour livrer les élevages y compris les cinq samedis d’été durant lesquels les camions sont immobilisés. « Il s’agit d’alimenter au quotidien du vivant qui, de surcroît, ne se situe pas sur les routes des chassés-croisés estivaux. » Sans compter les interdictions hivernales pour cause de barrière de dégel.