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OMC : la France tempête à Bruxelles

Dominique Bussereau, a dénoncé lundi 29 janvier à Bruxelles, où était réuni le conseil agricole de l’UE, le « comportement agité » de Peter Mendelson lors de pourparlers qui se sont tenus en marge du Forum économique mondial des ministres du Commerce. Cette réunion avait permis à une trentaine de membres de l’OMC de convenir d’une reprise du cycle de Doha. Le ministre français s’en est pris à la « méthode de travail inacceptable » du commissaire européen au commerce qui, selon lui, a laissé filtrer des informations, voire élaboré un « document », faisant état de fortes concessions possibles de l’UE sur la réduction des droits de douane agricoles, en échange d’une baisse des soutiens internes américains. M. Mandelson aurait ainsi réaffirmé à Davos sa disposition à réduire de moitié les droits de douane sur les produits agricoles, alors que la France s’oppose à une baisse de plus de 39 %, rappelant les limites du mandat de négociations confié à la Commission. M. Bussereau a condamné ces dires car selon lui, souscrire aux propositions du G20 (regroupant de grands producteurs agricoles de pays émergents, comme le Brésil et l’Inde, la Chine, le Pakistan, l’Indonésie, le Chili ou le Mexique) aurait des conséquences dramatiques : chute de la production de viande européenne, effet dramatique sur les céréales, « et en Europe, une baisse de 20 à 25 % du revenu agricole et la perte de 500.000 emplois dans le secteur agroalimentaire ». M. Bussereau a ajouté que la fermeté du gouvernement sur ce dossier n’était « pas liée à la période pré-électorale » en France, mais parce que l’Hexagone a « toujours défendu » cette position. Mardi, dans un communiqué, la FNSEA a appuyé un peu plus ce mécontentement français... En cette période de soldes, « l’agriculture européenne n’est pas à brader !».

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