Olmix Group : une approche intégrée de la santé par les algues
Comment mieux nourrir la plante et l'animal pour mieux nourrir l'homme. C'est tout l'enjeu du “One health thanks to algae” d'Olmix Group, spécialiste de solutions naturelles à base d'algues.
G « râce aux 3 I “Innovation Investissement International”, notre petite PME va devenir une multinationale, développée sur un nouveau concept de marché, basé sur l'algue-ingrédient », prédit Hervé Balusson, le PDG d'Olmix Group. Son objectif : construire une chaîne alimentation-santé sans pesticide, sans antibiotique et sans additif chimique, grâce à ses solutions naturelles algo-sourcées. « À fin 2015, la société représentera un chiffre d'affaires de 80 M€ (dont 85 % à l'international) pour un effectif de 500 personnes. Dans dix ans, on pourra, je pense, ajouter un zéro à ses deux chiffres. » Pour ce faire, l'entreprise bretonne a démontré « la pertinence de ses produits » en élevant, cette année, le premier poulet 100 % sans antibiotique grâce aux algues. Dans la foulée, il a inauguré, le 15 septembre, sa “Breizh Algae School”, afin de former ses futurs clients à ses nouvelles techniques de production végétale, animale et agroalimentaire.
Des potentialités spectaculairesPour accroître sa collecte d'algues, d'environ 3.500 t actuellement sur les côtes bretonnes, l'entreprise va installer quatre usines sur la façade Atlantique pour valoriser son million de tonnes de biomasse. En parallèle, est lancé un programme sur la culture d'algues. Que ce soit via des « aliments fonctionnels haut de gamme en substitution du soja et des farines de poisson » ou des « produits à forte valeur ajoutée en remplacement des antibiotiques », le « potentiel de développement est spectaculaire sur le marché mondial de la nutrition-santé animale, qui représente 40 Md€ ». Idem « dans le végétal, qui représente le double » en termes de chiffre d'affaires. « Nous sortons du labo, avec des molécules d'intérêt phytopharmaceutiques qui pourraient se substituer à des molécules chimiques », confie le PDG.
Ainsi, « en plus des 50 M€ investis dans la recherche à ce jour, l'entreprise compte en dépenser autant dans les quelques années à venir, pour implanter des usines à travers le monde (Antilles, Chine, Amérique du Sud) et assurer la montée en puissance de ses équipes commerciales et de R&D ». K. F.