OGM, les états restent maîtres
Le projet permettant aux états membres d’autoriser ou d’interdire la culture d’OGM sur leur territoire, même si elle est autorisée au niveau européen, a été adopté par la commission de l’Environnement du Parlement le 11 novembre. « Les députés ont voté pour retirer l’idée soutenue par le conseil d’une phase de négociation avec l’entreprise d’OGM (qui se trouvait dans la version à laquelle les gouvernements avaient donné leur accord le 12 juin dernier, NDLR) et approuvé le projet permettant aux pays de l’UE d’interdire les cultures d’OGM pour des motifs environnementaux », rapporte le communiqué du Parlement. De quoi rassurer les anti-OGM qui critiquaient notamment le fait que la proposition de loi de juin prévoyait « d’accorder aux compagnies de biotechnologies, comme Monsanto ou Syngenta (…) le droit de décider si une interdiction nationale peut être autorisée». « Les états membres devraient par ailleurs garantir que les cultures d’OGM ne contaminent pas d’autres produits et veiller à empêcher toute contamination transfrontalière ».