Aller au contenu principal

OGM / faucheurs volontaires

ULTIMATUM. Pour faire suite à leur récente action de blocage du terminal agroalimentaire de Saint-Nazaire, les faucheurs volontaires ont été reçu au ministère de l’écologie et du développement durable le 23 juillet. Ils ont ainsi réitéré leur demande pour un moratoire sur les essais, ventes et cultures d’organismes génétiquement modifiés et en particulier celles de maïs, dont les surfaces ont quadruplé cette année pour dépasser les 20.000 ha sur le sol français. Pour les faucheurs, cette demande de moratoire immédiat est le fruit de l’absence de « réponse satisfaisante concernant le suivi environnemental des cultures de maïs génétiquement modifiées actuelles et leur traçabilité ». à la sortie de leur entrevue avec des membres du Cabinet de la secrétaire d’état à l’écologie, José Bové, qui accompagnait les faucheurs volontaires, a déclaré qu’en l’absence d’annonces des ministres de l’Ecologie , de l’Agriculture ou du président de la République, prévoyant un moratoire – et plus précisément la destruction des pieds déjà plantés–, «les actions se poursuivront cet été ». « C’est étrange, c’est le seul sujet sur lequel une large majorité de français et d’agriculteurs sont d’accord et sur lequel l’état ne fait absolument rien » a lâché l’ex-candidat aux élections présidentielles. L’Association générale des producteurs de maïs, favorable aux OGM, avait récemment averti les pouvoirs publics des dangers que représentaient de nouveaux fauchages, laissant sous entendre que des dérapages pourraient intervenir. à ce sujet, les faucheurs ont assuré qu’ils feraient « tout leur possible pour que les actions se passent bien ». Ils ont d’ailleurs précisé que leurs nouvelles actions de pollinisation ne portaient ni atteinte aux personnes ni à la propriété d’autrui. Toutefois si leur activisme devait se poursuivre, « des arrachages auront lieu » ont-ils prévenu.

Les plus lus

À qui profitent vraiment les dons de blé russe?

Li Zhao Yu, Yann Lebeau, Roland Guiraguossian et Delphine Drignon, experts du département relations internationales…

Crues dans l'Yonne : quelques questionnements sur les rendements à venir

Les pics de crues atteints, tout va dépendre maintenant de la rapidité des eaux à baisser.

Pourquoi le Maroc devrait encore importer beaucoup de céréales en 2024/2025?

Yann Lebeau, responsable du bureau de Casablanca au sein du département relations internationales d’Intercéréales, a fait le…

Oléagineux - Comment Saipol va accroître ses capacités de trituration à Sète et Lezoux

L'usine de Sète de la société Saipol, filiale du groupe Avril, triture de la graine de colza, tandis que celle de Lezoux broie…

Incendie - Quand va redémarrer l'usine de trituration de colza de Sète de Saipol ?

L'usine de Saipol dispose d'une capacité annuelle de trituration de graine de colza de 600 000 t à 700 000 t. L'unité d'…

L'Inde redevient importateur en blé malgré une production record

L'Inde continue d'être un gros consommateur de blé.

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 352€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site La dépêche – le petit meunier
Bénéficiez de la base de cotations en ligne
Consultez votre revue numérique la dépêche – le petit meunier
Recevez les évolutions des marchés de la journée dans la COTidienne