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Nutrition animale - Mixscience investit pour soutenir son essor à l'international

Des investissements de 22 M€ en dix ans dans l’usine ou plutôt les usines Mixscience de Château-Gontier : à l’occasion de son anniversaire, la filiale du groupe Avril a montré que tous les ateliers ont bénéficié d’investissements de fond, surtout ces trois dernières années. 

Mixscience a fêté ses dix ans sur son site de Château-Gontier (Mayenne), l’occasion de présenter ses projets.
© Yanne Boloh

A l’occasion de ses dix ans, Mixscience, la filiale du groupe Avril et société sœur de Sanders, a montré, sur son site de Château-Gontier (Maynne) son outil industriel et ses projets.  « Mixscience fabrique 125 000 t de produits par an, pour moitié ici et pour moitié dans des usines au Brésil comme celle de Salus avec 35 000 t de prémélanges par an et Dielna qui produit 30 000 t d’aliments liquides par an », résume Jean-Marc Salaün, directeur général de Mixscience. Avec 520 salariés (dont 370 en France et 150 au Brésil), l’entreprise réalise un chiffre d'affaires annuel de 165 M€ en France et dans 55 pays (Afrique, Europe de l’Est, Asie, Amérique du Sud). « Nous avons l’objectif de cinq nouveaux pays par an et nous progressons toujours en France », souligne le dirigeant.

Lire aussi : Mixscience et Salus Group s'allient pour conquérir le marché brésilien de la nutrition animale

Outre les 6 M€ annuels injectés dans l’innovation (station de recherche de Sourche, AgroCampus Avril, usine pilote à Château-Gontier, recherche en intelligence artificielle et sur le biostatistique), l’entreprise a réalisé 22 M€ d’investissements industriels depuis dix ans, la majorité dans les cinq voire les trois dernières années.

Des investissements tous azimuts

L’usine de prémix, Novamix, a ainsi bénéficié de près de 8 M€ ces trois dernières années pour un « revamping » (rénovation de fond) de la ligne de conditionnement (Cetec), accompagné d’un agrandissement pour le dépotage des big bag, qui lui permettent d’accroître sa productivité et la sécurité des opérateurs grâce à l'automatisation et à l’aspiration des poussières. Elle fournit les usines de Sanders ainsi que d’autres fabricants d’aliments pour animaux français mais aussi les clients à l’international. 

Lire aussi : MiXscience, un objectif de 100.000 t/an de production de prémix sous trois ans

L’usine de minéraux (20 000 t/an) a rejoint le site en 2007, prenant la place de l’atelier de floconage (chevaux) transféré à la filiale Sopral (dans lequel le groupe Avril est toutefois minoritaire depuis 2018) et de l’unité de porcelets qui a déménagé dans l’usine Sanders de Châteaubourg (Ille-et-Vilaine).

Une innovation omniprésente

La ligne Vstar, qui a démarré cette année, a pris place dans l’ancienne unité petfood pour 10 M€. Le process de vectorisation, mis au point à Laval, entre ainsi dans le stade de l’industrialisation dans une ligne quasiment blanche qui met à profit les 25 m de hauteur de la tour pour assurer tous les transferts par gravité. L’unité produit des spécialités, dont la galénique assure la libération des principes actifs dans le tube digestif des animaux sans dégradation lors de la granulation notamment. Elle propose par ailleurs des solutions alternatives aux antibiotiques comme le Lumigard TCB en volailles.

Les deux ateliers Asanut (liquides, poudres) ont également trouvé place dans le site fin 2020 pour la gamme de spécialités nutritionnelles Technofirm, commercialisées plutôt dans des réseaux spécialisés comme les vétérinaires.

Le site compte enfin Nolivade depuis deux ans, après ses années en unité pilote à Laval. Spécialisée en microbiologie, elle développe et fabrique des produits de biocontrôles pour les élevages comme Noliclean ou Nolifeet en ruminants. Elle vient d’obtenir son premier agrément pour un additif (Nolibac BL) qui lutte contre les salmonelles en élevage. 

Lire aussi : Sofiproteol crée les sociétés Mixscience (nutrition animale) et Théséo (biosécurité)

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