Point de vue...
“ Nous souhaitons poursuivre notre ouverture internationale ”
Stéphanie Rizzi, présidente de Cobesud, le Comité d’organisation de la bourse d’échanges du Grand Sud.

La Dépêche-Le Petit Meunier : Cette bourse se tient traditionnellement à une période charnière entre l’ancienne et la prochaine campagne. Quel bilan tirer de 2008/2009 et perspectives pour 2009/2010 ?
Stéphanie Rizzi : En effet, la date n’a pas été choisie au hasard, c’est une période favorable sur un plan professionnel. Il est possible de faire le point sur la campagne qui s’achève et d’échanger les premières analyses de marché sur la collecte annoncée habituellement pour la fin du mois de juin. Le bilan est mitigé, et les filières concernées restent prudentes sur les mois à venir. L’année 2009 marquée par la crise actuelle n’aura pas facilité notre activité de manière générale, car tous les secteurs sont touchés. Nous restons motivés grâce à des manifestations comme Cobesud. L’objectif reste le même, à savoir créer des liens et penser aux contrats futurs.
LD-LPM : Cobesud a su s’imposer comme un rendez-vous incontournable, drainant des intervenants de toute la France, mais aussi internationaux, venus en particulier de l’autre côté de la Méditerranée.
S. R. : Cobesud n’a cessé d’évoluer. Nous réalisons aujourd’hui la 12e bourse et le bilan est très positif. Comme vous l’indiquez, il s’agit d’un rendez-vous incontournable de la filière et nous recevons avec grand plaisir des sociétés venues du Maroc ou encore d’Algérie. Sans oublier la présence de pays comme Malte, l’Ukraine, la Serbie ou encore la Hongrie. Ceci nous conforte dans notre envie de continuer, et de proposer une ouverture internationale aux participants.
LD-LPM : Combien de personnes attendez-vous le 15 mai prochain ?
S. R. : Nous comptons sur la venue de plus de 600 participants. La crise n’aura pas affecté l’envie de se retrouver, au contraire, les inscriptions ont été faites beaucoup plus tôt. La fréquentation va en augmentant, et ce depuis la création de la manifestation.
La filière agricole englobe de nombreuses activités et, par conséquent, il y aura logiquement à l’avenir de nouveaux pays, et des secteurs différents qui souhaiteront participer à l’événement.
Nous n’envisageons pas de réelles nouveautés dans la formule, mais plutôt des améliorations. Cobesud se prépare tout au long de l’année et, si notre volonté est de rester positionnés en tant que bourse incontournable, il nous faut évoluer avec les opérateurs présents.
LD-LPM : Le marché des oléagineux est de plus en plus contractualisé et concentré. Ce genre de rendez-vous a-t-il encore un intérêt pour les opérateurs de ce marché ?
S. R. : Absolument, il y a toujours un intérêt certain dans la rencontre d’opérateurs qui évoluent dans ce marché. Ceci lors de salons professionnels qui sont avant tout un lieu d’échanges, et un rassemblement des intervenants issus de différentes filières.