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Nord Céréales : développement d’une activité à l’importation

Depuis quelques années, des flux entrants ponctuent le trafic du silo portuaire dunkerquois. La Sica compte transformer l’essai.

« En 2016/2017 [où la récolte française de maïs a chuté à 11,94 Mt, selon Agreste], nous avons proposé aux amidonniers locaux un service d’approvisionnement en maïs, relate Joël Ratel, directeur général de Nord Céréales. Nous en avons importé plus de 300 000 t durant la campagne (cf. tableau). » Historiquement, les amidonniers locaux qui n’ont, certaines années, pas assez de sourcing en France, se fournissent via le port de Gand. Le nouveau trafic à destination de l’amidonnerie (blé et maïs), lancé par le silo portuaire dunkerquois, pourrait s’amplifier, « la production céréalière dans l’hinterland tendant à régresser au profit des betteraves et productions légumières ». Pour l’instant, « nous travaillons à l’importation avec les équipements existants. Mais nous allons, d’ici la fin de l’année, annoncer notre stratégie en la matière et les moyens associés, pour une mise en œuvre dès 2018 », explique le dirigeant.

Maïs, engrais et pellets de bois

Les investissements matériels à l’étude visent à répondre aux exigences des amidonniers en termes de qualité de produit, de cadences de chargement et de flexibilité des livraisons. « Nos installations étant ouvertes 24h/24 et dimensionnées pour travailler 7j/7, cela nous procure un avantage certain. »

Autre investissement en vue : un bâtiment de stockage à plat d’engrais vrac solide. « Les barges qui acheminent les céréales sur le port repartant à 99 % à vide, l’idée nous est venue d’utiliser ces cales inexploitées pour offrir un service de livraison d’engrais vrac solide aux organismes stockeurs de notre hinterland. » L’activité, commencée en janvier 2017 par transbordement direct du navire à la barge, a ses limites, reconnaît Joël Ratel.

« Nous allons également importer des pellets de bois en 2017/2018 », conclut-il.

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