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Négoce agricole

Inquiétudes sur la gestion sanitaire des cultures

PRIX. Si les cours des céréales et des oléoprotéagineux s’affichent au beau fixe, les contraintes réglementaires pèsent sur les professionnels. Lors du congrès annuel de la fédération du négoce agricole (FNA), qui s’est tenu à Paris le 5 décembre, Christophe Viger, président de l’organisation, a mis notamment l’accent sur la gestion de la qualité sanitaire des céréales et des oléoprotéagineux. Comment mettre en œuvre le paquet hygiène ? Comment gérer les incertitudes de la réglementation mycotoxines ? Que faire face à la disparition des insecticides de stockage ? Le négoce agricole a des solutions. Mais les validations du gouvernement ne sont pas assez rapides. Christophe Viger attend notamment un coup de pouce de la DGAL (Direction générale de l’alimentation) et de la DGCCRF (Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes) pour appuyer la reconnaissance du guide européen de bonnes pratiques commerciales auprès des experts de la Commission. « Nous avons notre part de responsabilité dans la gestion de la qualité sanitaire des productions agricoles », a fait remarquer le président de la FNA.

Michel Cadot, directeur de cabinet du ministre de l’Agriculture, s’est voulu à l’écoute de la fédération, conciliant et enregistrant les inquiétudes. Il a signalé qu’il portait « un message de reconnaissance du ministre de l’Agriculture assez peu habituel » vis-à-vis des négociants. Sur les mycotoxines, « nous n’allons pas contrôler sur des bases pas encore définies », a-t-il indiqué. Quant aux insecticides de stockage, « des voies alternatives de lutte seront explorées », a-t-il précisé.

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