Monaco
Pas question de marcher sur les plates-bandes des magazines people, genre «Voici» et «Gala», qui font leurs choux gras de l’actualité de ce qui reste en ce début de XXIe siècle des cours royales. Avec des paparazzis, qui épient les faits et gestes de ceux dans les veines desquelles coulent du sang dit bleu. Mais comment peut-on résister de parler en cette chronique, qui —sauf évènement majeur— se veut détendue, de l’avènement à 47 ans d’Albert II de Monaco, 31e Grimaldi à s’asseoir sur le trône du micro-Etat, un minuscule rocher de 32.000 habitants dont moins de 8.000 citoyens. Un rocher, qui est aussi une mine d’or, dénoncée par un rapport parlementaire français comme «un lieu propice au blanchiment des capitaux», pour ne pas dire de façon plus lapidaire une lessiveuse à argent sale. Et qui a connu de beaux jours sous le long règne autocratique de Rainier III décédé en avril dernier.