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Ministre

Le moins que l’on puisse dire c’est que le passage de Christine Lagarde en tant que ministre de l'Agriculture aura été plus rapide que l’éclair. Deux petits tours de législatives et hop ! Du coup, c’est Michel Barnier qui s’y colle, puisque l’avocate internationale a été promue ministre de l'économie en remplacement de Jean-Louis Borloo qui lui, prend la succession d'Alain Juppé à l'environnement. Un jeu de chaises musicales provoqué par l'échec surprise du maire de Bordeaux aux élections législatives. Un véritable coup de tonnerre dans le landerneau politique. Et tout s'est joué en une demi-journée. Alors pourquoi Michel Barnier ? Un ancien commissaire européen au développement régional comme ministre de l'agriculture : c'est ainsi qu’il devrait d'abord apparaître, à l'heure où l'Europe agricole prépare une nouvelle mutation et où les vingt-sept négocient âprement un accord à l'OMC dans le cadre du cycle de Doha. De nouveau, en tout cas, Nicolas Sarkozy a voulu nommer un responsable politique ayant une expérience internationale, et européenne en particulier.

Du côté des syndicats agricoles, comme d’habitude on applaudit, on se réjouit… La FNSEA se félicite de la « compétence reconnue et respectée dans les instances européennes de Michel Barnier », même refrain chez les Jeunes Agriculteurs, alors que la Coordination Rurale souligne les « talents de négociateurs et de diplomate reconnus ».

En revanche, une fois de plus, déception certainement du côté du député de Côte-d’Or François Sauvadet, pourtant ancien journaliste agricole au Bien Public de Dijon, fils d’agriculteur et donc expert en la matière, passé tout près de la rue de Varenne… Il devrait donc se satisfaire du poste de numéro un du “Nouveau Centre” pour lequel il a été élu au terme de la première réunion de ce parti.

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