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Sucre
Marchés à terme - six bonnes raisons de s’envoler selon l’Iso

La cotation du sucre a atteint son plus haut niveau depuis vingt-quatre ans à New York début février, à 19,70 cents la livre, en hausse de 30 % depuis le début de l’année. A Londres, les cours du sucre raffiné ont touché leur point culminant depuis seize ans, à 457,50 dollars la tonne. L’Organisation internationale du sucre (Iso) a identifié six éléments à l’origine de cette explosion des prix —qui ont presque triplé aux cours de ces deux dernières années— qu’elle présente dans un rapport paru le 10 février. L’envolée des prix du pétrole, et donc de l’éthanol, en 2005 et l’accroissement de l’intérêt porté par les fonds d’investissement aux matières premières agricoles ont, bien entendu, leur part de responsabilité dans cette brutale tension, comme nous l’avons développé dans notre édition du 9 février. En plus de ces facteurs, l’Iso justifie en partie cette hausse par l’incapacité d’importants exportateurs —comme le Brésil et la Thaïlande— à augmenter leur production à un rythme aussi soutenu qu’au début des années 2000, pour des raisons climatiques. Par ailleurs, les stocks de sucre ont fondu après trois années consécutives de consommation supérieure à la production dans plusieurs marchés essentiels comme ceux de la Chine, de la Russie et de l’Indonésie. Une situation qui conduit d’ailleurs l’Organisation a tabler sur un déficit de 1,5 à 2 Mt pour 2005/2006. Autres explications avancées : la forte appréciation du real brésilien depuis dix-huit mois. Une tension qui s’est soldée par une progression des coûts de production et de transport exprimés en dollar. La réforme du régime sucrier de l’Union européenne, visant à limiter les volumes communautaires et prévoyant une suppression des subventions à l’exportation, est également mise en cause.

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