Aller au contenu principal

Manœuvres

Ça continu de bouger dans notre très cher paysage meunier français, avec dernièrement une opération qui est loin d’être anodine. C’est la prise de possession par le groupe Celbert (Association des Moulins de l’Ouest) des Moulins Marsan de Pau dans les Pyrénées-Atlantiques. On le voit les grandes manœuvres se poursuivent donc dans un secteur qui a commencé sa mutation depuis de très nombreuses années, mais qui n’a pas encore terminé sa mue.

Cette opération, en tous les cas, permet au quatrième meunier français, qui réalise un chiffre d’affaires de 100 millions d’euros, de prendre possession d’un outil industriel stratégique. Les Moulins Marsan produisent en effet chaque année 22.000 quintaux de farine et développent entre autres, le concept artisanal Banette. Jean Marsan, quant à lui continuera d’animer commercialement l’entreprise régionale.

Le groupe Celbert qui traite quelques 2 millions de quintaux de blé chaque année et qui commercialise les marques Banette, Treblec, Francine et Lemaire, se place donc de plus en plus comme un acteur incontournable de la meunerie française.

Du côté du sucre aussi, ça bouge pas mal, voire ça caramélise, mais pour d’autres raisons. En effet, depuis le lundi 30 octobre, la campagne de la collective sucrière ciblant les produits allégés a été tout bonnement suspendue… La décision a été prise le 26 octobre par le SNFS (Syndicat national des fabricants de sucre) après les vives protestations de l'Ania (Association nationale de l'industrie alimentaire) et l'engagement des industriels à faire évoluer leur propre communication sur les produits allégés.

Ceux-ci renonceraient à mettre en avant l'absence de sucre et produits sucrants dans leurs messages. Au total, la campagne de la collective sucrière, qui stigmatisait le remplacement du sucre par des produits chimiques, n’aura duré en tout et pour tout que 10 jours sur les 15 prévus à l'origine. La déception ne serait donc pas de mise chez ses promoteurs, mais on doit trouver tout de même l’affaire un peu sèche. Il n'y a pas eu d'assignation en justice contrairement à ce qui avait été envisagé un temps par l'Ania. « On a ouvert le débat et obtenu des engagements de changement dans les communications des industries agroalimentaires » fait-on remarquer au Cedus, le Centre d'études et de documentation du sucre, le concepteur de la campagne de publicité écourtée.

Les plus lus

Le bioéthanol pourrait représenter 1 % de la SAU française en 2035

Si la France compte 30 millions de voitures en 2035 dont 5 millions fonctionnant à l’E 85 à raison de 3,5 litres/100 km alors…

Prix des céréales - Nette progression des cours du blé et du maïs sur les marchés à terme

L’évolution des prix du blé, de l’orge et du maïs français entre le 3 et le 6 mai 2024, expliquée par La Dépêche Le petit…

Prix des céréales - Net rebond des cours du blé et du maïs sur les marchés à terme

L’évolution des prix du blé, de l’orge et du maïs français entre le 2 et le 3 mai 2024, expliquée par La Dépêche Le petit…

Prix des céréales - Repli des cours du blé et du maïs sur les marchés à terme en récolte 2023 mais hausse en récolte 2024

L’évolution des prix du blé, de l’orge et du maïs français entre le 1er et le 2 mai 2024, expliquée par La Dépêche Le petit…

Marché des engrais : tendance baissière en azote et phosphore

Malgré un contexte géopolitique incertain au Moyen-Orient engendrant la crainte de pressions sur les matières premières, le…

Tereos approvisionnera en produit à base de blé une nouvelle usine de bioplastique

Le groupe français Tereos et le groupe belge Futerro ont signé un partenariat, afin de fabriquer du bioplastique à partir de…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 352€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site La dépêche – le petit meunier
Bénéficiez de la base de cotations en ligne
Consultez votre revue numérique la dépêche – le petit meunier
Recevez les évolutions des marchés de la journée dans la COTidienne