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Maïsadour / Euralis : les deux poids lourds du Sud-Ouest ont résisté à une campagne exceptionnelle

Faible collecte de maïs due à un contexte climatique historique, recul des prix des céréales, baisse de la consommation des ménages... Soumises à rude épreuve, les stratégies des deux coopératives ont prouvé leur efficacité en 2013/2014.

Notre modèle économique reste résolument orienté vers les adhérents et une stratégie de diversification dans l'agroalimentaire qui s'appuie sur des marques fortes et reconnues, rappelle le groupe coopératif Maïsadour, dans un communiqué du 2 décembre. Le maintien de l'équilibre entre les activités de l'amont agricole et celle de l'aval, en prise directe avec les consommateurs, reste le cœur de notre stratégie de croissance. » Un commentaire qui sied bien à son homologue Euralis, dont le pôle Alimentaire (foie gras, canard gras et traiteur) s'est redressé à la faveur « des bons résultats des marques sur des marchés stratégiques » et qui « a joué son rôle de solidarité en accompagnant ses adhérents (...) auprès des banques pour faciliter leur accès à des financements », comme l'indique son communiqué du 8 décembre. Alors que, sur l'exercice 2013/2014, le chiffre d'affaires consolidé de Maïsadour a progressé de 4 % à 1,55 Md€ (EBE de 52 M€, +6 %), celui d'Euralis a diminué de 6,5 % à 1,23 Md€ (Ebitda de 40 M€, +2,5 %). Si les deux groupes coopératifs ont pu s'appuyer sur le développement de leur activité Semences, les actions menées par ailleurs sont diverses.

Diversifier activités et actions

Pluies record au printemps 2013, qui ont fortement impacté le maïs, et baisse des prix céréaliers ont conduit au repli de 34 % de l'activité Céréales d'Euralis. Il a réagi en doublant les « ristournes » et en proposant « des contrats d'achats de céréales sur une durée de trois ans à prix garantis ». Mêmes causes, mêmes effets... Maïsadour a, quant à lui, opéré « des achats extérieurs en proportion record, contribuant à consolider la commercialisation du maïs du Sud-Ouest ». Et, « afin de sécuriser le revenu des adhérents, il a développé l'assurance récolte, avec un contrat de groupe “risques climatiques” ».

Concernant l'activité Semences, les ventes de maïs étant pénalisées par le manque de disponibilités, ce sont celles du tournesol qui ont permis une croissance de l'activité pour les deux coopératives, avec +30 % sur l'année en France et à l'international pour Maïsadour et +36 % sur deux ans en Europe de l'Est pour Euralis.

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