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Maïsadour : « confiant » malgré un exercice 2015/2016 « douloureux »

Dans un contexte de crise (influenza aviaire, aléas climatiques, volatilité des matières premières et des devises...), les résultats financiers du groupe sont fortement impactés.

« Le résultat de Maïsadour pour 2015/2016 est en deçà de nos prévisions [avec une perte nette de 20 M€] mais reste la conséquence de différents aléas . Tout en faisant face à cette situation, le groupe coopératif a malgré tout su réduire son endettement, tient à rassurer Thierry Zurcher, directeur général de Maïsadour, dans le rapport d'activité 2015/2016, diffusé à l'issue de l'AG du 6 décembre. Hors aléas, Maïsadour se dirigeait vers un exercice positif. » Et Michel Prugue, son président, de préciser : « Cette année, notre groupe coopératif a dû être réactif et en alerte face à une série d'aléas. Parmi eux, je citerai principalement l'épizootie aviaire, la dévaluation des mon-naies en Europe de l'Est et les difficultés du groupe Abengoa*. » Le CA de Maïsadour a été impacté, perdant 120 M€ à 1,46 Md€.

Investir et s'internationaliser

Le groupe coopératif reste cependant optimiste. « Après un exercice 2015/2016 douloureux, nous devons continuer à investir pour sécuriser nos débouchés, même si nous restons prudents, affirme Thierry Zurcher. Nous poursuivrons le renforcement de nos alliances et serons attentifs au développement de croissance externe. » Le projet de rapprochement sur les semences avec le groupe Terrena, « qui va se finaliser en 2016/2017 », répond parfaitement aux trois axes stratégiques de Maïsadour Semences : « le développement international, la diversification de l'offre et la complémentarité de l'organisation de production ». Pour l'exercice en cours, le groupe coopératif prévoit des investissements sur diverses activités, à l'image du déploiement dans les semences de « services pour l'amélioration des exploitations céréalières », ou, en nutrition animale, du « développement du bio avec une diversification des gammes à Castelnau-d'Auzan (Gers) ».

* Premier producteur d'éthanol carburant en Europe et partenaire majoritaire de l'usine de Lacq, qui transforme 0,5 Mt de maïs régional via Océol, holding des OS du Sud-Ouest.

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