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L’Usipa, partenaire de la filière blé et maïs

Réunie en assemblée générale le 21 septembre, l’Union des syndicats des industries des produits amylacés eet de leurs dérivés (Usipa) a souligné son rôle de premier transformateur de denrées agricoles.

Cette année, l’Usipa a intégré la maison de la meunerie. Ce n’est pas par hasard, puisque le syndicat professionnel a décidé de communiquer sur son rôle dans l’univers de la première transformation agricole, à son assemblée générale du 21 septembre. Composé de quatre entreprises (Tereos, Roquette, ADM Chamtor et Cargill), le secteur transforme 6 Mt de céréales, pois et pommes de terre par an en France, générant 3 Mt d’amidon, dont 2 Mt issus de céréales. L’amidonnerie utilise 2,7 Mt de blés français (375 000 ha de culture), « équivalent aux débouchés de la panification française », souligne Gautier Le Molgat, analyste chez Agritel. Elle traite aussi 2,2 Mt de maïs, soit 230 000 ha, autant que l’alimentation animale. Les agriculteurs du Nord et de l’Est présents ont souligné combien, en 2016, l’amidonnerie avait été un soutien pour écouler une récolte de qualité moyenne. La profession regrette de ne pas pouvoir contractualiser directement avec les producteurs de blé et maïs, comme elle le fait en betterave et pomme de terre, avouait Yves Belegaud, président de l’Usipa.

100 % de matière première valorisée

L’industrie amidonnière investit 2 à 3 % de son chiffre d’affaires en recherche, quatre fois plus que l’ensemble des IAA. Ce qui lui permet de valoriser 100 % de sa matière première. Et l’Usipa entend participer à la démarche du consortium Protéines France. Plusieurs de ses membres y sont associés et visent, au-delà de l’alimentation animale, la consommation humaine. Près de 55 % de l’amidon est déjà valorisé dans l’alimentaire, et 45 % en non-alimentaire, chimie, pharmacie ou cosmétiques.

Thomas Gauthier, délégué général chez Usipa, a rappelé que l’amidon est énergivore, avec 25 % du gaz utilisé en agroalimentaire, et 10 à 15 % de l’électricité. Il souhaite le retour des aides à la cogénération, disparues fin 2016. La France est le 4e producteur mondial, avec un tiers de la production européenne (12 % du total mondial). Deux tiers de la production amidonnière hexagonale est exporté.

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