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L’Unifa fustigie la SNCF

La seconde cause de réduction des marges des adhérents de l’Union des industries de la fertilisation (Unifa), après le renchérissement des matières premières, concerne les problèmes de logistique qui les pénalisent par rapport aux importations en provenance des pays tiers. Alors que celles-ci arrivent de loin par voie maritime, les industriels français et européens ont régulièrement l’occasion de se plaindre de retards de la SNCF, pour leurs transports de proximité. En effet, les livraisons par train complet ont connu des perturbations importantes et fréquentes cette année. « Nous pouvons estimer à fin juin que plus de 100 trains de 1.250 t avaient subi des retards de livraison très importants», s’indigne Gilles Poidevin, délégué général de l’organisation professionnelle. Les alternatives existent, mais elles sont engorgées : « Il est difficile de trouver rapidement 50 camions pour remplacer un train complet. » De nouveaux transports fluviaux ont été organisés, mais ils resteront limités. De même, les nouveaux concurrents de la SNCF, « malgré leurs déclarations volontaristes », ne semblent pas prêts à assurer ce trafic. Pour des raisons environnementales et économiques, le fret ferroviaire aurait dû rester le moyen privilégié du transport des engrais, produits pondéreux à livrer sur un territoire aussi étendu que la France. « Nous regrettons le désengagement voire la désorganisation de la SNCF sur ce dossier», conclut avec une pointe d’amertume le représentant de l’Unifa.

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