Algérie / blé dur
Les transformateurs doivent faire part de leurs besoins avant la fin mars
Les transformateurs algériens sont appelés à faire part de leurs besoins en blé dur auprès de l’OAIC (Office algérien interprofessionnel des céréales) d’ici le mois d’avril afin que l’office national puisse planifier l’écoulement de ses réserves avant l’arrivée de la prochaine récolte. C’est ce que à quoi le ministre de l’Agriculture et du Développement Rachid Benaïssa, les a invité, jeudi 18 lors d’une réunion regroupant l’ensemble de la filière blé dur. L’état souhaite que 100.000 à 120.000 t soient puisées chaque mois dans les stocks publics. « Les transformateurs sont prêts à reprendre les stocks excédentaires de blé de l’OAIC si ce dernier améliore le traitement de ces produits » a indiqué Réda Hamiani, président du Forum des chefs d’entreprise qui regroupe une part des industriels. Les opérateurs se sont par ailleurs entendus sur la réactivation du Comité interprofessionnel des céréales. Regroupant producteurs, transformateurs et l’OAIC, il devra jouer le rôle de conciliateur pour dégager une solution.
Pour rappel, le gouvernement algérien a récemment exigé des transformateurs l’arrêt de leurs importations de blé dur, les incitant à puiser dans les réserves nationales. Cette annonce avait provoqué la grogne des industriels, qui reprochent à la production nationale son irrégularité qualitative et la faiblesse des volumes fournis qui ne permettent pas aux usines de tourner à plein régime.