Journée du blé dur d'Arvalis-Institut du végétal
Les raisons de la non flambée des cours du blé dur depuis novembre 2020
La production canadienne de blé dur s’est avérée supérieure aux attentes, et la Covid-19 n’a vraiment dopé la consommation française de pâtes que lors du premier confinement, ont indiqué des intervenants lors de la Journée du blé dur, organisée par Arvalis-Institut du végétal le 2 février. Quelques perspectives de marché ont été évoquées pour la campagne 2021/2022 et au-delà...

Les prix des céréales ont fortement progressé ces dernières semaines... sauf ceux du blé dur, assez stables, à 270-280 €/t rendu Port La Nouvelle en spot depuis novembre 2020. Comment expliquer une telle stabilité ?
Premier élément de réponse : la récolte canadienne s’est avérée bien meilleure qu’attendu, en qualité et en quantité, ont expliqué des experts du marché, intervenant (via vidéoconférence) lors de la Journée du blé dur organisée par Arvalis-Institut du végétal le 2 février. Et par conséquent empêcher les prix mondiaux de grimper. « Entre juillet et septembre, les estimations concernant la récolte canadienne de blé dur 2020 ont gagné 1 Mt à 1,5 Mt », témoigne Nicolas Prevost, responsable Commercialisation Grandes cultures d’Arterris, rappelant donc les critiques fréquentes des opérateurs du marché au sujet de la qualité des prévisions canadiennes.