Aller au contenu principal

Les négociations sur le Tafta, le traité transatlantique, s'enlisent

Peu de chance que les États-Unis acceptent...

Suite de la page 1 : Le secrétaire d'État a, par ailleurs, rappelé la proposition de réforme de l'ISDS (Investor State Dispute Settlement), les tribunaux arbitraux privés. Le nom changera en ICS, Investment Court System, dont le système juridictionnel sera public. « Ce n'est pas seulement un changement de nom. Cette réforme permettra d'éviter les conflits d'intérêts et donnera aux États le droit de réguler. Il n'est pas possible d'aller à l'encontre de la souveraineté des États », précise M. Fekl. Des juges publics seront nommés par l'UE et les États-Unis. Durant la durée de leur mandat, de six à douze ans, ils ne pourront intervenir comme avocat dans d'autres affaires de différends d'investissement. Un mécanisme d'appel est également proposé. M. Fekl a en revanche regretté que la Commission n'ait pas retenu sa proposition de quarantaine, à savoir, l'impossibilité de redevenir avocat après avoir été arbitre cinq ans avant et cinq ans après le mandat en tant que juge public, et l'amende réduite de moitié pour les recours abusifs, lorsqu'une entreprise attaque un état pour des raisons infondées.

Peu de chance que les États-Unis acceptent...

Les États-Unis ont-ils une chance d'accepter ? Rien n'est moins sûr. Selon M. Fekl, les américains semblent privilégier l'accord avec les pays du Pacifique, via le TPP (Trans-Pacific Partnership). « Les États-Unis veulent être au centre des négociations internationales, et semblent vouloir d'abord régler le TPP, avant le TTIP ». Le secrétaire d'État souligne toutefois que les Canadiens ont, en partie, accepté de réformer les tribunaux d'arbitrage. « La France considère que ce mode d'arbitrage est en amélioration. Mais il doit encore changer de manière substantielle, à l'image de ce qui sera demandé aux États-Unis, sans pour autant renégocier tout le Ceta. » Il a également tenu à rassurer l'auditoire, expliquant que les députés européens et les parlements nationaux seront consultés et voteront sur la signature éventuelle de l'accord. Kévin Cler

Les plus lus

Illustration d’un port de commerce avec des grues, un navire cargo et un tas de blé symbolisant les exportations céréalières françaises vers l’étranger
Taxes douanières de Donald Trump : FranceAgriMer confirme le manque de visibilité sur le prix des céréales

FranceAgriMer a présenté le 16 avril la situation des marchés céréaliers au niveau mondial, européen et français pour le mois…

Engrais chimique en granulé.
Marché des engrais : activité calme malgré le recul des prix de l’azote

L’activité du marché des produits azotés reste modérée durant avril, période de réapprovisionnement. 

Paysage en mai, diversité culturale, bocage, haies, colza en fleurs, orge.
Céréales et oléoprotéagineux bio : marché au ralenti dans l’attente de la nouvelle récolte

Début mai et ses ponts successifs mettent les transactions de matières premières bio en pause, avec néanmoins quelques…

prix du blé tendre rendu Rouen, de l'orge fourragère rendu Rouen et du maïs rendu Bordeaux en juillet août 2024
L'incertitude domine les marchés des céréales quant à de supposés pourparlers entre la Chine et les États-Unis

L’évolution des prix du blé, de l’orge et du maïs français entre le 24 et le 25 avril 2025, expliquée par La Dépêche-Le Petit…

Carte de la mer noire avec des flèches qui représentent les échanges de blé en mer Noire avec un graphique des cours du blé et le logo du CME Group
Le CME relance un contrat blé en mer Noire avec un indice Argus Media

CME Group, leader des marchés dérivés, lance un nouveau contrat à terme sur le blé de la mer Noire, effectif en juin. Ce…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 958€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site La dépêche – le petit meunier
Bénéficiez de la base de cotations en ligne
Consultez votre revue numérique la dépêche – le petit meunier
Recevez les évolutions des marchés de la journée dans la COTidienne