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Les JTIC, rencontres fédératrices

Les Journées techniques 2006 entament une nouvelle ère, pour un événement qui se veut le reflet de l’évolution du secteur des céréales

CHANGEMENT. 2006 est une année particulière pour les traditionnelles Journées techniques des industries céréalières. À double titre. En effet, elles se tiendront les 20 et 21 novembre, un lundi et mardi, et au Novotel Tour Eiffel, au lieu de Bagnolet. « Mais, en 2007, nous serons de retour à Bagnolet et les JTIC auront lieu, les jeudi 18 et vendredi 19 octobre », précise Jean-Marie Poncey, président de l’Association des anciens élèves de l’Ensmic (Aemic).

Mais ce n’est pas tout. « La nouvelle équipe de l’Aemic œuvre pour que les Journées techniques des industries céréalières se positionnent toujours plus comme l’événement fédérateur de la filière », insiste le président. Après un premier partenariat avec Arvalis-Institut du végétal l’année dernière, reconduit cette année, les JTIC nouvelle formule ont mis sur pied une demi-journée animée par Bruno Rougier, journaliste de France Info, sur le thème des “Céréales, aliments, énergies ou matériaux ?”, où l’Inra va présenter plusieurs développements sur les nouvelles applications à base de céréales. Une autre table-ronde sera consacrée à “La passion du pain : les outils de séduction du consommateur”. « Nous aurons des intervenants qui viendront de l’artisanat et de la grande distribution », précise Jean-Marie Poncey. Elle sera animée par l’historien Steven Kaplan et réunira des professionnels comme Pierre Castex, directeur de la filière boulangerie-pâtisserie du groupe Casino, Franck Debieu, maître boulanger à Sceaux, très à la pointe de ce qui se fait aujourd’hui, ou encore Rosine Desgrez de l’Alliance 7. Une table ronde extrêmement riche et vivante.

Pour ce qui est de l’Aemic, Catherine Matt, qui réalise un travail remarquable au sein de l’Association, a développé un site internet sur lequel plus de 100 professionnels se sont déjà inscrits, venant de plus de 17 pays différents. La liste des exposants s’est aussi allongée, avec des représentants de métiers nouveaux. « Pour nous, c’est vraiment un grand succès, sans doute lié à l’actualité des thèmes abordés, mais aussi à la forme plus séduisante, ludique et originale que ces journées ont prises », affirme le président de l’Aemic. L’association s’attend à recevoir près de 900 personnes sur les deux jours. « Ce que je trouve encourageant, c’est que nous faisons évoluer nos JTIC et qu’en face, les professionnels répondent favorablement à nos nouveautés. Nous en récoltons les fruits année après année. »

Au sujet de l’avenir de l’Aemic et de ses rapports avec le nouveau pôle Ensmic/Enilia, Jean-Marie Poncey se veut optimiste. « À notre niveau, nous avons subi la décision du transfert de l’Ensmic à Surgères, sans jamais avoir été consultés. Maintenant tout est fait. Notre rôle et notre légitimité interviennent toujours à partir du moment où les élèves deviennent anciens élèves. Bien évidemment, la vie de l’École nous intéresse, mais ce n’est pas de notre ressort de nous en mêler. Simplement, je dirai que notre rôle est d’accompagner l’Ensmic, et que ce soit à Paris ou à Surgères, nous resterons présents. » Plusieurs fois, les responsables de l’Association ont rencontré la directrice Annie Le Toquin et tous sont d’accord pour que l’Aemic, dans la mesure de ses moyens, soit aux côtés du pôle Ensmic-Enilia dans son développement, tout comme pour les autres formations menées par le Cnam ou Polytech’ Paris.

Ce qui est sûr, c’est que l’Association va permettre l’accession à son service recrutement et placement, à toutes les formations céréalières, dans la mesure où l’Aemic gère plus de 400 offres d’emploi par an. Dans cette période de transition, le nombre d’élèves formés à l’Ensmic-Enilia/CNAM/Polytech’Paris ne sera pas forcément suffisant pour répondre aux demandes que l’on pourrait avoir. « Cette ouverture va nous permettre d’élargir notre champ d’action pour mieux répondre aux demandes du marché de l’emploi dans notre secteur », conclut Jean-Marie Poncey.

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