Aller au contenu principal

Etude / céréales
Les jeunes, cible à privilégier

Les céréales ont de nombreux avantages qui correspondent aux attentes des jeunes, selon le Credoc

LORSQUE LES JEUNES de la tranche 15/20 ans pensent aux céréales, ils évoquent d’abord le petit-déjeuner (93 % du panel interrogé) et les « céréales, pain, et pains croustillants », selon une étude conjointe département consommation du Credoc/Passion Céréales. Ils sont en tout cas informés sur les atouts des céréales et perçoivent très positivement les produits associés. La quasi-totalité des 15/20 ans déclare ainsi aimer les pâtes (96%), le pain (91 %), les biscuits sucrés (89 %) qui manquent cependant selon eux d’originalité.

La satiété plus importante chez les jeunes générations

Pour les 15/20 ans, bien manger signifie d’abord manger équilibré (44 %), une dimension encore plus importante chez les moins de 20 ans que dans le reste de la population. « Eviter de prendre trop de poids » est ainsi la première attente citée par les 15/20 ans pour être en bonne santé, ce qui illustre l’impact des messages nutritionnels selon l’étude.

Après l’équilibre viennent les notions de goût (23 %), de variété (19 %) puis la satiété-quantité (16 %). Concernant ce dernier aspect, les moins de 20 ans attendent que leur alimentation leur apporte de l’énergie (18 contre 15 % pour les plus de 20 ans), à laquelle est associée la notion de sucres lents et de céréales.

Les pâtes, riz et produits transformés plus plébiscités par les jeunes

Dans l’ensemble de la population âgée de 15 ans et plus, le pain représente de loin la quantité de produits céréaliers la plus consommée (128,4 g/j) devant les pâtes (39 g/j) et le riz (23 g/j). Cependant, les 15/20 ans présentent des particularités : ils consomment significativement plus de viennoiseries, de biscuits sucrés, de pâtes, de riz ou de semoule-blé que les plus de 20 ans.

Pour les produits d’obédience salée, selon le Credoc, ces différences de consommation sont en partie dues à des effets d’âge : « Plus on est jeune et plus la consommation de pâtes et de riz est forte, à l’inverse de celle du pain. »

L’effet de génération joue aussi un rôle : au même âge donné, la génération la plus récente consomme en effet plus de pâtes que la génération qui la précède. Pour les produits céréaliers sucrés, « d’une génération à l’autre, tout peut changer. » Les dernières ont ainsi plus le désir de consommer d’aliments sucrés. L’observation est la même pour les produits transformés. En cause? La recherche de commodités et de prix moins élevés.

A âge égal, les jeunes générations consacrent moins de budget à leur alimentation que les plus âgées, une situation aggravée par la crise actuelle. Ce qui est favorable à la consommation des pâtes et riz, viennoiseries et pains moelleux, qu’ils aimeraient apprendre à cuisiner… pour payer toujours moins !

Les plus lus

Culture de soja.
La profession agricole veut profiter du nouveau report du RDUE pour le simplifier

Pour la seconde fois, la Commission européenne propose de reporter d’un an l’entrée en application de la RDUE, la…

FranceAgriMer atténue la lourdeur des bilans français des céréales

L’Établissement public a abaissé sa prévision de stocks finaux pour 2025-2026 en blé tendre, orge et maïs grain. Les…

De gauche à droite : Ghislain Caron (Cargill), vice-président de l'Usipa, Carlota Pons (Tereos), vice-présidente, Mariane Flamary, déléguée générale, Sophie Verpoort (ADM), trésorière, Marie-Laure Empinet (Roquette), présidente et Cécile Duputel (Roquette), administratrice à l'AG de l'Usipa le 25 septembre 2025
L’amidonnerie française fait grise mine

Le chiffre d’affaires de l’amidonnerie française a reculé de 21 % sur l’année 2024, avec pour conséquence le repli des achats…

Graphique prix blé orge maïs France au 9 octobre 2025
Marché des céréales du 9 octobre 2025 - Le prix du blé français frôle les 190 €/t avec l’amélioration de sa compétitivité à l'international

L’évolution des prix du blé, de l’orge et du maïs français entre le 8 et le 9 octobre 2025, expliquée par La Dépêche-Le Petit…

Joël Ratel, directeur général de Nord Céréales
Nord Céréales : une campagne à l’exportation qui peine à démarrer

Les chargements du terminal céréalier dunkerquois sur le premier trimestre de la campagne de commercialisation 2025-2026 sont…

Navire à quai, devant silos portuaires Sénalia, au port de Rouen.
Exportations céréalières : une période de dégagement réussie pour Sénalia

Le principal terminal céréalier du port de Rouen enregistre un tonnage à l’exportation honorable sur le premier trimestre…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 958€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site La dépêche – le petit meunier
Bénéficiez de la base de cotations en ligne
Consultez votre revue numérique la dépêche – le petit meunier
Recevez les évolutions des marchés de la journée dans la COTidienne