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Les importateurs questionnés sur le dossier du blé OGM

L’ETABLISSEMENT NATIONAL des produits de l’agriculture et de lamer,FranceAgriMer,a lancé une consultation des conseillers agricoles des principaux pays importateurs de blé pour connaître leur sentiments vis-à-vis des OGM.Une initiative faisant suite à la co-signature, mi-mai, des organisations de producteurs des USA, du Canada et d’Australie, d’un engagement à développer et commercialiser de manière synchronisée des variétés de blé OGM.

Si « des réponses sont encore en attente », FranceAgriMer dispose déjà d’élements.Les importations de produits alimentaires génétiquement modifiés sont notamment interdites en Arabie saoudite. Mais leministère saoudien de l’Agriculture aurait récemment reçu des délégations occidentales l’invitant à réviser sa position, selon l’établissement.

La position serait semblable auYémen.L’association desminotiers japonais estimerait pour sa part que tant que les consommateurs seront réticents au blé OGM, les professionnels du secteur n’en voudront pas. Et le ministère de l’Agriculture japonais considère que sa propre position doit refléter l’opinion des industriels. « Les uns et les autres affichent à la fois une volonté de suivre attentivement le dossier et une certaine sérénité, estimant qu’il ne devrait pas y avoir d’évolution majeure dans un avenir proche (délais de recherche, pas de consensus sur la question dans les trois pays d’où émane la déclaration) », selon FranceAgriMer.

Notons que, le 1er juin 2009,des organisations de producteurs,des associations de défense de l’environnement et des consommateurs ont publié une déclaration commune dans laquelle ils réaffirment leur hostilité au blé OGM. En 2001, Algérie, Arabie saoudite, Japon et Egypte, qui comptent parmi les plus gros importateurs mondiaux, s’étaient prononcés contre l’importation de variétés de blé transgéniques.

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