Aller au contenu principal

Consommation
Les Français privilégient de plus en plus les pâtes alimentaires

Une étude publiée par FranceAgriMer pointe un véritable changement intergénérationnel dans les habitudes alimentaires relatives aux féculents.

© Pixabay

Les féculents continuent d’occuper une place de choix dans le bol alimentaire des consommateurs français. Et ce n’est pas près de s’arrêter à en croire une étude publiée par FranceAgriMer, le 9 janvier. Le budget par an alloué aux féculents, qui s’établit à 89,50 € en moyenne par ménage selon Kantar Worldpanel, n’a cessé d’augmenter année après année. En valeur, les pâtes tiennent le haut du panier, représentant 40 % (36 €) de ce montant. Suivent les pommes de terre à 30 % (26,50 €), les pommes de terre transformées à 18 % (16,50 €) et le riz à 12 % (10,50 €), sur une moyenne calculée entre 2013 et 2017.

L’étude pointe un véritable changement intergénérationnel dans les habitudes alimentaires concernant les féculents. Chez les moins de 35 ans, le budget féculent est largement dominé par les pâtes qui en représentent la moitié (49 %).

Les seniors s’y mettent aussi

A contrario, la tranche d’âge “65 ans et +” est celle qui en consomme le moins (31 % du budget féculent). Mais cette réalité serait sur le point de changer. Ainsi, la part des pommes de terre fraîches, pourtant en tête des achats en quantité chez les ménages (26 kg contre 15 kg de pâtes en 2017), diminue dans toutes les tranches d’âge au profit des pâtes et/ou des pommes de terre transformées. Rien que pour les pâtes, leur part en volume (dans le budget féculent) a augmenté, depuis 2017, de 17 % à 19 % chez les “65 ans et +”. Autre indication du rapport, les pâtes, à l’instar des pommes de terre transformées, sont davantage consommées chez les ménages aux revenus plus modestes : environ 10 kg achetés par unité de consommation (près de 7 kg chez les populations les plus aisées).

Les plus lus

Canal Seine-Nord Europe : les travaux vont entraîner la fermeture du canal du Nord pendant de nombreux mois

Outre le problème du financement et de la construction des plateformes multimodales, la construction du canal Seine-Nord…

Champ de blé tendre.
Moisson 2025 : l'espoir renaît pour les cultures d'hiver malgré des contrastes régionaux

Des moissons d’orges qui démarrent, suivies dans une quinzaine de jours par la récolte des blés, des colzas prometteurs, mais…

Une moissonneuse batteuse en action pour la moisson 2025 dans un champ de blé avec les drapeaux de l'Ukraine et de l'UE en arrière plan.
Droits de douanes sur le blé ukrainien : quel effet pour le blé français ?

Depuis le 6 juin 2025, l’Union européenne a rétabli des quotas et des droits de douane sur les importations de céréales…

Image d'un chargement de blé sur un cargo dans un port maritime.
Marché céréalier : l'Égypte s'intéresse au blé français, qu'en est-il de la Chine ?

 À l’issue de son conseil spécialisé mensuel, FranceAgriMer a présenté le 14 mai à la presse, la situation des marchés…

Les présidents de la Fefac (Pedro Cordero), à gauche, et d’Assalzoo (association de référence de l’industrie italienne de l’alimentation animale), Silvio Ferrai, à droite.
Nutrition animale européenne : la Fefac inquiète face à l'application du règlement sur la non déforestation importée

Si les experts de la Fédération européenne des fabricants d'aliments composés (Fefac) estiment que l’année 2025 sera assez…

Graphique des indices de prix de farine par utilisation et du blé spot Matif.
Meunerie française : des prix de farine qui suivent la tendance baissière des cours du blé tendre depuis 2023

L’Association nationale de la meunerie française (ANMF) a publié ses chiffres clef pour l’année 2024. Une année en demi-teinte…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 958€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site La dépêche – le petit meunier
Bénéficiez de la base de cotations en ligne
Consultez votre revue numérique la dépêche – le petit meunier
Recevez les évolutions des marchés de la journée dans la COTidienne