Marchés à terme
Les financiers se rallient aux propositions de la filière
Dans leur contribution à l’amélioration de l’encadrement des marchés financiers des matières premières, dans le cadre de la directive Mifid, les professionnels de la bourse et de la finance réunis au sein de l’Amafi (Association française des marchés financiers) se prononcent en faveur de différentes mesures défendues par les utilisateurs opérateurs de la filière céréalière, comme l’instauration de limites d’emprises, un plus grand recours à la compensation pour les produits dérivés ou la convergence des marchés physiques et électroniques. Ils ne réfutent pas les théories concernant les dérives actuelles, mais « apportent une contribution positive », relève Bernard Valluis président délégué de l’ANMF (Association nationale de la meunerie française). « Nous nous réjouissons du ralliement à nos idées de ces opérateurs qui initialement n’étaient pas forcément partisans de la régulation », commente-t-il, ajoutant : « Cela donne un crédit supplémentaire à nos thèses. » Tous les utilisateurs des marchés financiers ont été invités par la Commission européenne à s’exprimer sur les modalités à mettre en œuvre pour mieux encadrer les marchés, avec la double ambition de réguler et conférer davantage de transparence. La consultation publique a pris fin le 2 février.