Les fabricants d’aliments veulent de la qualité et des prix
La relance des protéagineux passera par l’alimentation animale. « En féverole, nous ne vendrons guère plus de 200.000 à 300.000 t à l’Egypte pour le débouché alimentation humaine, a souligné Benoît Carrouée, de l’Unip. Or nous en sommes déjà à 200.000 t exportées vers ce pays. L’excédent de la production sera donc valorisé en alimentation animale. » Pour Jean-Luc Cade, président de Coop de France Nutrition animale, la qualité devra être au rendez-vous.« Peut-être les OS pourraient-ils nous aider dans le cadre d’un partenariat en nettoyant davantage les pois, a-t-il suggéré le 23 juin. Car lorsque des cailloux tombent dans un broyeur, sa durée de vie n’est pas la même ! » « Il faudra travailler avec les collecteurs pour améliorer la gestion du transport, surtout lorsque les quantités sont petites », a aussi souligné le responsable. Car, derrière les matières premières, le transport constitue le second poste de charge d’un fabricant.