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Les Culturales veulent aider à produire mieux et plus

Le rendez-vous au champ d’Arvalis se veut plus pédagogique pour cette édition 2009

SOLUTIONS. Rester productive, conserver sa compétitivité face à des concurrents aidés par la dévaluation de leur monnaie et répondre aux attentes de la société sur le plan environnemental. Voilà, pour Joël Cottart, secrétaire général d’Arvalis-Institut du végétal, les trois défis qui attendent l’agriculture française. « Ces trois points peuvent paraître contradictoires, mais il va falloir que nous y répondions », a-t-il indiqué lors de la conférence de presse de présentation des Culturales, le 7 avril à Paris.

Prévu les 3 et 4 juin à Boigneville, ce rendez-vous organisé tous les deux ans par Arvalis devrait fournir des éléments de réflexion aux visiteurs. Il s’organisera autour de deux axes : « Montrer que les gens peuvent faire très bien avec l’existant », mais aussi « toutes les techniques alternatives qui peuvent améliorer le système », a explicité le responsable. L’idée ? Produire plus et mieux grâce à des pratiques que l’on peut qualifier d’éco­logiquement intensives. Avec 30 % de parcelles en plus par rapport à 2007 et 150 variétés différentes, l’édition 2009 souhaite mieux répondre aux attentes des visiteurs et proposera plus d’animations.

Des approches thématiques

« Cette année, ce n’est pas une approche par culture qui nous a guidés, mais par thématique », a indiqué Jean-Paul Bordes, responsable des services régionaux chez Arvalis. Le sol, la génétique et la protection des plantes seront passés au crible. « On ne trouvera de bonnes solutions technico-économiques que par la contribution des trois », a souligné Bernard de Verneuil, président délégué du Cetiom (oléagineux). Le responsable s’est par ailleurs félicité du fait que la manifestation soit le fruit d’une « collaboration » entre son institut et Arvalis, et non d’une « juxtaposition »de travaux comme ce fut le cas les autres années. En ce qui concerne le sol, l’ac­cent sera mis sur « la fertilité». « On connaît bien la fertilité physique du sol, mais moins sa fertilité chimique et biologique », a notamment précisé Jean-Paul Bordes.

Le volet génétique sera abordé sous un angle historique mais également au travers des biotechnologies. « Nous présenterons des travaux en cours qui permettent d’identifier les gènes de la résistance à la fusariose ou à la septoriose », a par exemple signalé Jean-Paul Bordes. Côté protection des cultures, l’espace santé du végétal donnera entre autres la possibilité aux agriculteurs d’obtenir un diagnostic en direct de leurs échantillons de plantes.

Le site des Culturales 2009 comprendra également un espace prospectif sur la gestion des cultures. Une place sera réservée aux éliciteurs, qui permettent de stimuler les défenses naturelles des plantes. « Jusqu’à présent, ces produits n’ont pas retenu l’attention des agriculteurs, a expliqué Jean-Paul Bordes. Mais aujourd’hui nous les regardons d’un œil différent, car ils ont un profil toxicologique presque neutre. ». Un atout fort intéressant dans un contexte où les contraintes environnementales augmentent.

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