L'écotaxe est remplacée par un "péage de transit"
L’écotaxe poids lourd sera remplacée par un « péage de transit » rapportant 500 millions d’euros, soit moitié moins que le projet d’origine. C’est ce qu’a annoncé le gouvernement le 22 juin, confirmant une information parue dans Ouest France. Les véhicules et matériels agricoles, ceux dédiés à la collecte du lait, les véhicules forains et de cirque seront exonérés. Pour les autres, qui devront être équipés d'un boîtier GPS calculant le parcours, la tarification se fera sur un taux moyen de 13 centimes d'euro par kilomètre, modulable selon la distance parcourue, le niveau de pollution et le nombre d'essieux. Le péage concernera les grands axes routiers, sur 4000 kilomètres, qui supportent un trafic supérieur à 2500 poids lourds par jour, au lieu des 15000 initialement prévus. Ce principe permet « d'épargner complètement » la Bretagne, a assuré la ministre de l'Ecologie Ségolène Royal le 23 juin, seul l'axe nord-sud Nantes-Saint Lô étant concerné par ce péage. La ministre a par ailleurs confirmé que les sociétés d'autoroute seraient « amenées à participer (...) avec leurs bénéfices » au financement des grandes infrastructures tout en écartant l'idée d'une « taxe supplémentaire, car je ne veux pas que les tarifs autoroutiers augmentent ». Elle a confirmé l'entrée de l'Etat dans le capital d'Ecomouv, la société chargée de collecter les recettes, pour « contrôler le dispositif ».