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Le Snia pour un vrai marché unique

À l'occasion de son assemblée générale, qui se tiendra à Bruxelles le 28 mai prochain, le Syndicat de l'industrie de la nutrition animale a préparé une série d'engagements « pour des modèles agricoles plus performants ». Au nombre de sept, ils sont déclinés en propositions relèvant de la responsabilité des opérateurs de la filière, mais aussi des pouvoirs publics français, des institutions européennes ainsi que des différents acteurs de la chaîne alimentaire. Le premier engagement concerne, sans surprise, la garantie d'un approvisionnement en matières premières de qualité, en particulier protéique. On y retrouve des éléments assez généraux comme la nécessité d'une simplification administrative ou le soutien de l'État pour gagner en performance économique. Plus concrètement, le Snia souhaite en finir avec l'empilement de contraintes, qui conduirait la nutrition animale française à subir des distorsions de concurrence au sein même de l'Union européenne. Le Snia demande ainsi l'abandon, pure et simple, de « la proposition législative de la Commission qui introduit la possibilité pour un état membre de refuser ou limiter la commercialisation d'OGM sur son territoire ». « Le gouvernement français n'y est pas favorable et les débats parlementaires européens ne sont pas encore achevés. Quoi qu'il en soit, nous utiliserons tous les leviers possibles pour combattre cette mesure », assure Alain Guillaume, président du Snia, interrogé en amont de son AG. Plus loin dans le document du syndicat, ce sont les protéines d'origine animale qui font l'objet d'une demande de règles uniformes dans les différents bassins de production de l'UE. « Nos clients français ne sont pas particulièrement demandeurs mais le principe du marché unique doit être respecté », lâche Alain Guillaume. Des thématiques qui seront certainement abordées lors du rendez-vous annuel du Snia qui accueillera pour l'occasion les députés européens Michel Dantin et Françoise Grossetête.

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