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Le plan Blé dur vise une production de 3-3,5 Mt à l'horizon 2020/2025

La filière Blé dur a présenté les grandes lignes de son plan de relance, dont l'objectif est de faire passer la production nationale de 1,3 Mt aujourd'hui à 3-3,5 Mt sous dix ans.

Alors que les emblavements nationaux sont au plus bas, à 300.000 ha, le marché mondial est aujourd'hui très demandeur », a souligné Pierre-Olivier Drège, DG de l'AGPB, lors de la journée de la filière blé dur, le 5 février à Tours. L'occasion pour la profession de présenter les dix grands axes de son programme de relance. Ces derniers devraient permettre la rédaction d'un plan détaillé pour le 30 mars 2015. Objectif : atteindre une production française de 3 à 3,5 Mt à l'horizon 2020/2025, contre 1,3 Mt pour la présente campagne.

Hausse de la demande

« Multiplier la production par plus de 2 en dix ans est un pari basé sur le fait que les marchés, mondial et européen, sont en croissance », explique Pierre-Olivier Drège. « Il y a des attentes fortes concernant les pays du sud de la Méditerranée », lance, pour sa part, Xavier Beulin, président de la FNSEA. Pour se faire, « l'offre française devra être plus visible et ne plus répondre qu'à des besoins conjoncturels », ajoute le DG de l'AGPB. À cet effet, la coopération entre l'aval et l'amont devra être renforcée, par l'intermédiaire de l'élaboration de contrats cadres entre les industriels, les coopératives et les agriculteurs.

Des moyens pour la recherche

L'offre française devra être plus visible et ne plus répondre qu'à des besoins conjoncturels.

La profession a tenu à rappeler la nécessité de reconnaître la filière Blé dur comme une filière à part entière. Et ainsi de différencier blé dur et blé tendre au niveau des réglementations européenne et française, pour intégrer plus facilement le premier dans les plans de rotation. L'accent a aussi été mis sur une hausse des moyens consacrés à la recherche et à l'encadrement technique. Il a été rappelé la néces” sité de rendre éligible le blé dur au FSOV (Fonds de soutien à l'obtention végétale). « Le blé dur est une culture délicate, sujette aux maladies, telles que la mosaïque, la fusariose, etc. (...) Le blé tendre a bénéficié de ces efforts, contrairement au blé dur », souligne le DG de l'AGPB. Kevin Cler

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