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Le Paraguay se tourne de plus en plus vers le maïs, qui présente un fort potentiel de développement

Plus de surfaces et une meilleure productivité ont permis au Paraguay de devenir le 3e plus gros producteur de maïs d’Amérique du Sud, souligne le CIC dans son rapport mensuel du 30 août. La production moyenne au cours des cinq années prenant fin en 2012/2013 a progressé à 2,6 Mt. Le Paraguay devrait récolter 2,5 Mt pour 2013/2014. La consommation domestique ne dépassant pas, a priori, le million de tonnes, le surplus est réorienté vers le débouché export. Si la culture bénéficie encore d’une bonne marge de progession, le pays est encore loin de rattrapper le Brésil et l’Argentine, qui ont engrangé respectivement, 63,3 Mt, et 22,6 Mt ces dernières années.

Un potentiel de production de plus de 5 Mt
Le recours à des semences hybrides, plus sophistiquées, ainsi qu’une nouvelle extension des surfaces, laissent encore entrevoir des perspectives de progrès de ses volumes de maïs. La production locale pourrait dépasser les 5 Mt au cours des prochaines années, selon le CIC.
Avec des exportations de 1,7 Mt en moyenne quinquennale, le pays compte déjà parmi les dix plus gros exportateurs du monde. La qualité de sa production serait proche de celle de l’Argentine.
Si les agriculteurs du Paraguay privilégient la culture du soja, plus rentable, ils ont eu tendance ces derniers temps à semer de plus en plus de maïs safrinha (seconde récolte). Les agriculteurs sont capables de faire pousser deux, voire trois, céréales ou oléagineux en une même année. La production est principalement concentrée dans les régions du Sud du pays en bordure du Brésil et de l’Argentine.
Le frein logistique
Le Paraguay étant un pays enclavé, presque toutes les exportations doivent d’abord être transportées par péniches vers des ports tels que Rosario en Argentine ou Nueva Palmira en Uruguay. Le processus de chargement sur barge puis de rechargement sur des navires maritimes prend en principe une vingtaine de jours. Une situation qui peut engendrer un surcoût considérable.
Si quelques cargaisons sont exportées vers l’Afrique, l’Asie et l’Europe, la plupart alimentent les pays voisins. Le Brésil est en principe le plus gros acheteur, car les parcs d’engraissement du sud du pays complètent souvent leurs disponibilités intérieures par du maïs importé.

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