Le nouveau ministre de l’Agriculture, Jacques Mézard, se veut « homme de concertation »
Le nouveau ministre de l’Agriculture, de la Pêche et de l’Alimentation du gouvernement d’Édouard Philippe s’est présenté comme « un homme de conviction et de caractère » mais aussi « de concertation », qui « (connaît) bien le monde agricole, venant d’un département hyper-rural et agricole ». Jacques Mézard, 69 ans, est sénateur du Cantal du Parti radical de gauche. Il a été acteur dans l’élaboration du programme agricole d’Emmanuel Macron. Les dossiers qui concernent la ruralité, l’aménagement des territoires et l’indépendance de la justice lui tiennent particulièrement à cœur. En revanche, il n’a pas d’expérience européenne. La priorité des États généraux de l’alimentation sera « le prix payé » aux agriculteurs. « Il faut arriver à une meilleure coordination entre producteurs, transformateurs et distributeurs », a-t-il insisté.
Nicolat Hulot, ministre de la Transition écologique
Nicolas Hulot a été nommé, le 17 mai, ministre de la Transition écologique et solidaire. Le titre de ministre d’État le place en numéro deux du gouvernement. L’agriculture doit attendre beaucoup de ce proche du monde des ONG environnementales. Parmi les dossiers majeurs : l’interdiction des néonicotinoïdes inscrite dans la loi Biodiversité, et le maintien la France comme tête de file sur l’accord climatique mondial obtenu lors de la Cop21 de Paris. Il reste aussi à définir les contours d’un cadre pour rémunérer les agriculteurs, acteurs de la compensation écologique introduite dans la loi Biodiversité. Enfin, il devra poursuivre la dynamique engagée pour le déploiement des énergies renouvelables, notamment concernant le biogaz (cf. page 20).