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Coopération
Le groupe Vivadour doit faire face au bouleversement des assolements

Vivadour connaît une baisse de ses surfaces de collecte en maïs, au profit, notamment, du développement du tournesol et des cultures bio.
© Pixabay

«La situation financière des agriculteurs de notre territoire se dégrade et impacte tous les systèmes d’exploitation, du fait de la présence d’une part de productions végétales, dans un contexte de prix mondiaux très bas », s’inquiète Jean-Marc Gassiot-Bitalis, président de Vivadour, dans le “Rapport aux associés 2017/2018”.

Développement d’une agro-chaîne bio

« L’évolution des assolements et la forte progression des productions végétales bio [qui représentent aujourd’hui 15 % des surfaces cultivées par les adhérents] bouleversent les systèmes d’exploitation, explique Franck Clavier. Nous constatons des effets négatifs pour les comptes des agriculteurs, notamment la baisse des surfaces en maïs, culture bien maîtrisée, au profit par exemple du tournesol, dont les résultats restent très faibles dans la région. » Bilan : la collecte de la coopérative Vivadour baisse de 570 000 t en 2015 à 504 000 t en 2016, pour finir à 480 000 t en 2017.

Cependant, « nous mesurons aussi le rôle amortisseur des filières que nous avons structurées grâce à la contractualisation, dans les semences et les productions végétales », affirme Jean-Marc Gassiot-Bitalis. Le groupe Vivadour a défini une politique de structuration d’agro-chaînes végétales, animale et bio (cf. La Dépêche-Le Petit Meunier du 9 janvier 2018). « Œufs bio du Gers, Poulet bio du Gers, viande bio de Vignasse & Donney utilisent déjà nos matières premières végétales bio », illustre Franck Clavier. Ainsi, le chiffre d’affaires 2017/2018 du groupe s’établit à 440 M€ (contre 406 M€ en 2016/2017 et 433 M€ en 2015/2016), pour un résultat net positif de 4 M€. La groupe Vivadour investit structurellement 10 M€ minimum chaque année sur son territoire.

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