Aller au contenu principal

Le gouvernement veut peser sur le groupe Doux, en redressement judiciaire depuis vendredi

Le gouvernement va poser ses conditions pour venir en aide au volailler Doux, leader européen du secteur placé vendredi en redressement judiciaire, a indiqué lundi le ministre de l'Agriculture Stéphane Le Foll en renouvelant ses critiques contre le patron du groupe. Groupe familial basé à Châteaulin (Finistère) et connu pour sa marque "Père Dodu", Doux a été placé à sa demande vendredi en redressement judiciaire par le tribunal de commerce de Quimper.
Une décision, vivement critiquée par le gouvernement et la banque Barclays, qui a été prise par Charles Doux, patron du groupe, alors qu'une solution était semble-t-il en cours de finalisation avec la banque pour apporter une bouffée d'air de 35 millions d'euros.
Le groupe Doux, leader européen de la volaille (3.400 salariés en France), a été placé vendredi en redressement judiciaire pour six mois faute d'accord avec ses créanciers, suscitant les critiques du gouvernement qui regrette une "décision personnelle" de son dirigeant.
Le tribunal de commerce de Quimper, qui avait enregistré jeudi une déclaration de cessation de paiement du groupe familial basé à Châteaulin (Finistère), l'a placé à sa demande en redressement judiciaire.
Le groupe, connu pour sa marque "Père Dodu" et plombé par une dette estimée à plus de 430 millions d'euros, a mené la semaine passée à Paris des négociations avec ses créanciers, dont la banque d'affaires Barclays, pour trouver un compromis sous l'égide du ministère du Redressement productif.
"Le ministère du Redressement productif s'est mobilisé sans relâche pour trouver une solution équilibrée permettant le maintien de l'activité du groupe et la sauvegarde de ses 4.000 emplois", selon le communiqué. "Charles Doux a pris la décision personnelle de refuser cette solution qui garantissait l'apport de 35 millions d'euros au groupe (...) Cette décision relève de sa seule responsabilité", poursuit-il.
Banque créancière du volailler, Barclays se dit pour sa part "extrêmement déçue par la décision de M. Doux d'abandonner les discussions en cours et de déposer le bilan aujourd'hui. Cette décision a été prise unilatéralement, sans consultation des parties prenantes travaillant au sauvetage de l'entreprise".

D'après l'AFP

Les plus lus

Champ de blé tendre.
Moisson 2025 : l'espoir renaît pour les cultures d'hiver malgré des contrastes régionaux

Des moissons d’orges qui démarrent, suivies dans une quinzaine de jours par la récolte des blés, des colzas prometteurs, mais…

Canal Seine-Nord Europe : les travaux vont entraîner la fermeture du canal du Nord pendant de nombreux mois

Outre le problème du financement et de la construction des plateformes multimodales, la construction du canal Seine-Nord…

pain avec logo filière CRC
Meunerie : Auchan se désengage de la filière CRC

Le groupe Auchan, qui utilisait de la farine CRC dans ses ateliers de boulangerie-viennoiserie-pâtisserie depuis 2018, a…

À gauche, un agriculteur français observe des épis de blé dans un champ où flotte le drapeau tricolore ; à droite, un cargo est en cours de chargement de céréales au port.
Exportations céréalières : « L'origine française connaît un regain d’intérêt sur cette deuxième partie de campagne »

À l’issue de son conseil spécialisé du 18 juin, FranceAgriMer a fait le point sur la situation des marchés céréaliers, lors d’…

Une moissonneuse batteuse en action pour la moisson 2025 dans un champ de blé avec les drapeaux de l'Ukraine et de l'UE en arrière plan.
Droits de douanes sur le blé ukrainien : quel effet pour le blé français ?

Depuis le 6 juin 2025, l’Union européenne a rétabli des quotas et des droits de douane sur les importations de céréales…

culture de maïs sur fond de ciel bleu nuageux.
Moisson 2025 : une semaine décisive pour le potentiel de production des cultures de printemps

Pois, féveroles, orges, maïs, tournesols… Les cultures de printemps tiennent bon, mais les fortes températures inquiètent.

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 958€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site La dépêche – le petit meunier
Bénéficiez de la base de cotations en ligne
Consultez votre revue numérique la dépêche – le petit meunier
Recevez les évolutions des marchés de la journée dans la COTidienne