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Sandwicherie
Le Gaulois Professionnel joue la carte France en boulangerie

La boulangerie, dont les ventes de sandwiches et wraps explosent, consomme des volailles à 85 % importées. D’où la stratégie de reconquête de LDC avec Le Gaulois Professionnel.
 

© mp1746 (Pixabay)

Quelque 29 600 points de vente, un chiffre d’affaires de 11,2 Md€, en croissance de 31,3 % en dix ans, grâce aux sandwiches et autres menus : la boulangerie française se porte bien, mais… elle importe 85 % des volailles qu’elle met en œuvre. LDC, lui, propose de mettre en valeur sa volaille française. C’est le cas à Sablé-sur-Sarthe (Sarthe), chez Philippe Le Horst : « LDC a mis un ensemble de PLV [publicité sur le lieu de vente : kakémono, drapeaux, stickers, présentoirs...] à ma disposition et les clients savent donc qu’ils consomment de la volaille française ». 

Hausse de 30 % des ventes avec le 100 % France

Fervent défenseur de l’origine France de ses farines, le boulanger est serein : « C’est vrai que la volaille française est plus onéreuse, mais ce n’est pas grave, je vends mes sandwiches 0,10 € plus cher et comme ils sont bons les consommateurs reviennent. D’ailleurs, depuis, mes ventes ont progressé de plus de 30 % ».

De douces paroles aux oreilles de Roland Tonarelli, directeur du pôle SBV (Société bretonne de volailles) du groupe LDC, dont les équipes sont en ordre de marche. « Effectivement, pour un sandwich incorporant 50 g de volaille française, le surcoût atteint 0,07 € puisque le filet brésilien revient à 2,60 €/kg et que le kilogramme de filet français coûte 1,20 € de plus. » D’où l’impérieuse nécessité de faire savoir son origine. La restauration boulangère utilise environ 15 000 t des 560 000 t importées. Le Gaulois Professionnel propose six références surgelées en sacs de 1 kg IQF (surgélation individuelle des pièces) pour éviter les pertes, avec possibilité d’élargir la gamme selon la demande. La ligne entière refaite sur le site de Robichon proche de Pontivy (Morbihan), après un investissement de 4,5 M€, peut en produire jusqu’à 8 000 t, voire 10 000 t, auxquelles s’ajoutent des capacités dans le site de Farmon à Guingamp (Côtes-d’Armor), spécialisée dans les panés surgelés. Mais, « nous en sommes à un peu plus de 1000 t dédiées à la boulangerie et au snacking », souligne le dirigeant.

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