Aller au contenu principal

Le Duff investit 400 M€ sur cinq ans dans des sites industriels de sa filiale Bridor

« Sur cinq ans, le volume global de produits finis devrait être doublé par rapport à aujourd'hui », a indiqué Vincent Marie, directeur Achats de Bridor, suite à la décision du groupe Le Duff (CA : 2 Md€) d'investir 400 M€ sur cinq ans dans des sites de production de sa filiale. Cet industriel français de la BVP étendra son site de Servon-sur-Vilaine (Ille-et-Vilaine) en y intégrant une plateforme logistique, un centre de R&D et de formation, portant ainsi la superficie totale à 70.0000 m2. L'usine de Louverné (Mayenne) sera également agrandie afin d'atteindre à terme 50.000 m2 de surface. Par ailleurs, le site de Montréal fera l'objet d'une extension lui donnant la possibilité de produire des pains et des pâtisseries sur une superficie de 55.000 m2 . L'usine de Philadelphie doublera aussi sa capacité de fabrication de produits finis sur son site de 35.000 m2. Ces usines permet-tront d'achalander le territoire nord américain. « La France représente 60 % de la production totale du groupe mais plus que 24 % des ventes. Celles-ci vont d'ailleurs se développer encore un peu plus vers l'export », précise Pascal Schneider-Maunoury, directeur Marketing de Bridor. Par le biais de ces investissements, la société souhaite atteindre un CA de 1 Md€ en 2020, contre 500 M€ aujourd'hui.

Hausse du volume de farine

« On estime, tous sites confondus, une progression de 15 % par an des volumes d'achat de farine jusqu'en 2021 », selon Vincent Marie. Actuellement, la dizaine de milliers de tonnes de farine des usines françaises proviennent des moulins du Grand-Ouest. « Pour nous approvisionner, il y a des conditions pré-requises, comme être certifié FSSC 22000 ou BRC, et faire preuve de réactivité », conclut-il.

Les plus lus

Champ de blé tendre.
Moisson 2025 : l'espoir renaît pour les cultures d'hiver malgré des contrastes régionaux

Des moissons d’orges qui démarrent, suivies dans une quinzaine de jours par la récolte des blés, des colzas prometteurs, mais…

Canal Seine-Nord Europe : les travaux vont entraîner la fermeture du canal du Nord pendant de nombreux mois

Outre le problème du financement et de la construction des plateformes multimodales, la construction du canal Seine-Nord…

Une moissonneuse batteuse en action pour la moisson 2025 dans un champ de blé avec les drapeaux de l'Ukraine et de l'UE en arrière plan.
Droits de douanes sur le blé ukrainien : quel effet pour le blé français ?

Depuis le 6 juin 2025, l’Union européenne a rétabli des quotas et des droits de douane sur les importations de céréales…

culture de maïs sur fond de ciel bleu nuageux.
Moisson 2025 : une semaine décisive pour le potentiel de production des cultures de printemps

Pois, féveroles, orges, maïs, tournesols… Les cultures de printemps tiennent bon, mais les fortes températures inquiètent.

Les présidents de la Fefac (Pedro Cordero), à gauche, et d’Assalzoo (association de référence de l’industrie italienne de l’alimentation animale), Silvio Ferrai, à droite.
Nutrition animale européenne : la Fefac inquiète face à l'application du règlement sur la non déforestation importée

Si les experts de la Fédération européenne des fabricants d'aliments composés (Fefac) estiment que l’année 2025 sera assez…

Graphique des indices de prix de farine par utilisation et du blé spot Matif.
Meunerie française : des prix de farine qui suivent la tendance baissière des cours du blé tendre depuis 2023

L’Association nationale de la meunerie française (ANMF) a publié ses chiffres clef pour l’année 2024. Une année en demi-teinte…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 958€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site La dépêche – le petit meunier
Bénéficiez de la base de cotations en ligne
Consultez votre revue numérique la dépêche – le petit meunier
Recevez les évolutions des marchés de la journée dans la COTidienne