Le changement climatique au cœur des préoccupations de la société Lesieur
Lors de la conférence du 9 décembre au Grand Palais pour la Cop21, Lesieur a présenté des exemples de sa politique RSE, afin de limiter son impact sur l'environnement.

Dans le cadre de son objectif de réduction de 20 % de CO2 émis sur 2008/2020, Lesieur a mis en place une démarche RSE en 2014. Une action parmi l'éventail développé par l'industriel pour réduire son empreinte carbone. DR
L'écoconception« La démarche d'écoconception est un pilier de notre démarche RSE », déclare Michael Boudes, responsable du pôle Innovation et développement packaging de Lesieur, lors d'une conférence le 9 décembre à Paris. La société a élaboré un plan d'actions : optimiser le poids et/ou le volume d'emballage pour une qualité perçue identique, diminuer l'utilisation des ressources naturelles et prendre en compte la fin de vie des emballages. « La somme des actions initiées depuis 2008 a contribué à une réduction de 3.800 teq CO2 par an », précise Michael Boudes. Par ailleurs, la société limite sa consommation d'énergie en s'approvisionnant auprès du triturateur Saipol, puisqu'il utilise de l'énergie issue de la biomasse, ne produisant pas de CO2 .
En 2020, Lesieur compte intégrer du PET recyclé dans toutes les bou-teilles à sa propre marque (contre 65 % aujourd'hui) à hauteur de 20 à 25 %. Depuis 2015, la bouteille d'un litre de Fleur de colza en est déjà composée à 100 %.
La filière Fleur de colzaLa société a ainsi réduit son impact environnemental grâce à sa filière Fleur de colza créée en 2005. Les graines sont cultivées en France par 1.000 producteurs, en respectant des conditions de culture bien définies. « Le cahier des charges de Lesieur a permis de réduire les émissions de GES de 10 à 20 % en 2012 et 2013, par rapport au colza de référence de 2010 », précise Marie Triomphe, responsable qualité Filière et fournisseurs. L. L.