Le 44 tonnes… pour les meuniers aussi !
Les meuniers, comme leurs collègues de la nutrition animale, souhaitent être autorisés à recourir aux 44 tonnes pour assurer leurs approvisionnements en matières premières et leurs livraisons, comme l’a indiqué Joseph Nicot, président de l’ANMF, le 26 juin lors d'une conférence de presse (cf. "La demande artisanale..."). « Une solution écologique et économique », puisqu’elle permettrait de réduire la consommation d'énergie fossile et de limiter les émissions de gaz à effet de serre, rappelle-t-il. En effet, les moulins sont dispersés sur tout le territoire et proches de leurs fournisseurs et de leurs clients. Il reste donc toujours une courte distance de transport à réaliser “non substituable” par un acheminement par voie d’eau ou ferrée. D’autant que, comme le regrette Joseph Nicot, « la SNCF a supprimé de nombreuses dessertes qui permettaient de parcourir ces derniers kilomètres. »
Le dossier serait en cours d’examen par les ministères concernés. Rappelons que certains secteurs professionnels, notamment les pré et post acheminements des ports maritimes, bénéficient déjà d’une dérogation.