Aller au contenu principal

Filière fabrication alimentation animale
L’augmentation du coût de l’alimentation animale fait bondir les coûts de production du foie gras

Les postes concernant l’énergie, le coût du travail, le transport des animaux vivants, les livraisons de produits finis et l’emballage participent aussi à ce renchérissement.

L'interprofession du foie gras tire la sonnette d'alarme sur la hausse des coûts de production d'un des produits phare des fêtes de Noël et de fin d'année
© jacqueline macou/Pixabay

Pour la campagne festive qui s’annonce, le foie gras pourrait coûter plus cher et l’interprofession du foie gras (Cifog) « tire la sonnette d’alarme en raison de la flambée de ses coûts de production » dans un communiqué publie le 5 novembre 2021.Selon le Cifog, la hausse du coût de production moyen d’un canard élevé et engraissé s’établira à + 13,8 % pour l’ensemble de l’année 2021, soit + 2,57 € par tête.

Prix FAB

Au premier rang des hausses, celle bien évidemment de la matière première aliment qui « a bondi de + 28,3 % sur les 10 premiers mois de 2021 » peut-on lire dans le communiqué. Dans son indice des prix d’achat des moyens de production agricoles (Ipampa) de septembre (paru en octobre), l’Insee note en effet une hausse des prix des aliments des animaux de 0,5 % sur un mois, de 1,2 % sur trois mois et de 12,8 % sur douze mois.

L’augmentation du SMIC au 1er octobre (+ 2,2 %), des prix du transport des animaux vivants (+ 3,5 % en moyenne sur les neuf premiers mois de l’année) mais aussi les coûts de l’énergie, des emballages et des carburants pour la livraison des produits finis renforcent cette hausse du prix global de production.

Toujours selon le Cifog, ce mouvement de hausse « va se poursuivre en 2022, notamment en raison de la poursuite de l’augmentation des coûts de l’alimentation et de biosécurité » qui ne voit qu’une seule solution pour absorber ces hausses : la répercussion en totalité de ces augmentations pour assurer la survie de la filière (100 000 emplois directs et indirects dans les territoires ruraux).

Les plus lus

Annie Genevard et Albert Mathieu, président-directeur-général de Panzani, lors de la visite de la ministre dans l'usine de Marseille
Blé dur – La ministre Annie Genevard annonce le doublement des aides PAC dans les zones traditionnelles

Lors d’un déplacement en Provence, la ministre de l’Agriculture a visité une usine Panzani et des parcelles de blé dur et…

Un champ de maïs qui souffre de la sécheresse
Récoltes 2025 : recul attendu de la production de maïs en raison d'une baisse anticipée des rendements

Alors que la moisson estivale est sur le point de s’achever, Agreste a publié le 8 août ses dernières estimations de…

Moisson du Colza dans les plaines cerealieres de la Marne. Agriculteur moissonnant sa parcelle de Colza avec une moissonneuse bateuse Claas 740 Lexion.
Moisson 2025 : de bons rendements en colza avec quelques hétérogénéités

Avec une moisson 2025 particulièrement précoce, plusieurs groupes coopératifs ont déjà effectué le bilan de ce millésime. En…

Biocarburants : « La critique du B100 et de l’HVO par l’État est incompréhensible, à la limite de l’inacceptable »

La filière biocarburants ainsi que les acteurs du transport routier de marchandises sont vent debout contre un récent rapport…

Parcelle de pois d'hiver photographiée en janvier
Moisson 2025 : rebond des rendements en pois protéagineux

Après une récolte 2024 catastrophique, les rendements en pois d’hiver rebondissent en 2025, s’affichant entre 40 et 45…

Prix du blé : marché attendu très lourd en 2025-2026, qui risque de peser sur les cours

Pour Maxence Devillers, analyste agriculture chez Argus Media, il faut s’attendre à un bilan français de blé tendre…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 958€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site La dépêche – le petit meunier
Bénéficiez de la base de cotations en ligne
Consultez votre revue numérique la dépêche – le petit meunier
Recevez les évolutions des marchés de la journée dans la COTidienne