L'association Oqualim multiplie les connexions et lance sa communication
À l'occasion de sa journée annuelle de restitution, le 28 avril, Oqualim a dévoilé plusieurs avancées majeures.
Démarche plébiscitée par les fabricants d'aliments pour animaux français, la certification Oqualim couvre cette année 174 sites (83 % des tonnages) en aliments composés, 5 en aliments d'allaitement et 17 en bio mais aussi 52 usines fabriquant des aliments minéraux (88 % du tonnage national) et/ou des prémix (98 % du tonnage national). Oqualim renforce sa maîtrise de l'amont en accueillant désormais, outre les syndicats des fabricants (Coop de France Nutrition animale, Snia, Afca Cial, Syndicat national de la vitellerie francaise), les trois Qualimat puisque Qualimat sud-est et Qualimat sud-ouest l'ont rejointe en 2015. « Choix volontaire, la certification constitue une preuve objective et nous apporte des outils fiables et crédibles qui nous accompagnent tout en optimisant le travail en réseau, fondé sur un référentiel rigoureux validé par une tierce partie objective », résume Frédéric Monnier (directeur Nutrition animale de la Cavac).
« Oqualimez-vous »
Pour renforcer sa visibilité, Oqualim a dévoilé ses nouveaux outils de communication (affiches et cartes) qui vont, selon son président Jean-Louis Zwick (Soal), « assurer la promotion de l'industrie française par l'expression d'une image positive et l'identification à un label valorisant et reconnu ». Outre la validation des pratiques du guide des bonnes pratiques, Oqualim englobe aussi l'approche fournisseur. Les fabricants certifiés exigent notamment depuis cette année que les OS qui les fournissent soient eux-mêmes certifiés CSA-GTP. Les contacts sont pris avec la meunerie et la malterie pour voir comment articuler la démarche avec ces autres métiers des grains. Les liens existent déjà avec Hyperion (céréales), le plan PSO (protéagineux et oléagineux) et le plan de contrôle des huiles auxquels Oqualim transmet les données de contrôle.
La certification CSA-GTP est demandée aux OS livrant une usine certifiée Oqualim.
Du point de vue de l'aval, l'asociation souligne comment elle apporte une réponse professionnelle aux exigences des cahiers des charges, que ce soit pour les labels officiels ou des cahiers des charges privés. Ainsi, Carrefour la met déjà en œuvre en remontant jusqu'aux éleveurs.
S'interfacer avec l'international
Autre avancée majeure, les négociations de reconnaissances mutuelles avec GMP+ progressent. « Nous avons pu identifier tous les points communs de nos deux démarches. Pour les singularités propres à chaque référentiel, il faudra un contrôle particulier dont les modalités sont à définir », détaille Céline Ravel (Oqualim).
Enfin, la relation avec l'administration française est plutôt positive. « Nous avons ouvert des pistes de dialogue avec la DGAL, notamment pour mieux comprendre le mode de calcul applicable aux usines certifiées en matière de fréquence des contrôles officiels », conclut-elle.