Aller au contenu principal

Sanders
Landrecies, pilier stratégique

En quatre ans, Sanders a investi plus de 15 M€ dans son usine située au cœur du grand bassin d'élevage de la zone de la France. Disposant désormais d'un outil industriel performant, le n°1 de la nutrition animale renforce son ancrage au nord de Paris, zone de forte concurrence.

Sanders renforce fortement ses positions industrielles et commerciales au nord de Paris. La filiale de Sofiprotéol, qui consacre chaque année 15 à 20 M€ d'investissements dans ses 23 usines françaises, vient d'achever 7 M€ de travaux sur son site de Landrecies (Nord) situé en plein cœur du bassin d'élevage de l'Avesnois. Cet investissement complète une première tranche achevée en 2010 et qui avait déjà porté la capacité de production de l'outil de 75.000 à 100.000 t/an (8,4 M€).

« A Landrecies, nous sommes insérés pleinement dans une dynamique régionale qui nous permet de consolider les filières d'aval », a souligné Bernard Mahé tout en poursuivant : « nous devons faire face à une demande croissante en volailles et à une augmentation de la collecte laitière de 6 à 8 % ! »

Le site de Landrecies a accru de 25 % ses capacités de production et réduit sa consommation d'énergie de 30 %.

” Le 19 novembre, le directeur général de Sanders exposait à la presse les nouvelles installations en présence d'Alexandre Raguet et de Pascal Le Paih, respectivement directeur général de San-ders Nord et directeur industriel du groupe de Pontivy. « L'usine de Landrecies est désormais à la pointe de la technologie », a poursuivi Bernard Mahé tout en précisant que « ce site figurait parmi les quatre priorités industrielles des 23 usines françaises ». La nouvelle tour, d'une hauteur de 40 mètres permet la gestion des fabrications par gravité ainsi qu'une véritable marche en avant. Exceptées les quatre presses à granulés, l'ensemble du matériel est neuf et le nouveau dispositif intègre la nouvelle technologie exclusive Mostra utilisant des broyeurs à disques permettant de réduire l'indice de consommation de 15 %. Pour l'instant, seulement trois des 23 sites Sanders en sont équipés !

« En disposant à la fois de broyeurs à marteaux et à disques, nous pouvons désormais fabriquer des aliments d'une granulométrie précise et mieux adaptés aux cycles physiologiques des animaux », a affirmé Pascal Le Paih. « Nous sommes passés dans une autre dimension ! », a confirmé, de son côté, Alexandre Raguet.

Réorganisation des trois sites nordistes

Sanders Nord dispose au total de trois sites de production qui viennent d'être réorganisés à la faveur de ce nouvel investissement (Landrecies, Arras et Rethel). Les volumes de production d'Arras (70.000 t/an) et de Rethel (20.000 t/an) ont été rapatriées à Landrecies, portant la capacité maximum de l'usine à 200.000 t/an. Arras abrite désormais les bureaux commerciaux de Sanders Nord, ainsi qu'une plateforme logistique. Le site de Rethel est actuellement réaménagé. Il devrait être dédié, en 2015 à la fabrication de Premix.

Quelques chiffres

Leader en France de la nutrition animale, Sanders possède 14 % de parts de marché. Il réalise un chiffre d'affaires de 982 M€ et emploie 950 salariés. Sanders fabrique 3,4 Mt d'aliments selon la norme Oqualim dans ses 23 usines (dont 400.000 t sont exportées). Sanders Nord, l'une des six régions constitutives de la filiale de Sofiprotéol, réalise environ 80 M€ de CA et emploie une centaine de collaborateurs dont 30 technico-commerciaux. En 2014, Sanders Nord a fabriqué 180.000 t, en hausse de 10 % notamment dans les secteurs ruminants (50 %) et volailles (25 %). 90 % sont distribuées dans un rayon de 300 km.

Les plus lus

Champ de blé tendre.
Moisson 2025 : l'espoir renaît pour les cultures d'hiver malgré des contrastes régionaux

Des moissons d’orges qui démarrent, suivies dans une quinzaine de jours par la récolte des blés, des colzas prometteurs, mais…

Canal Seine-Nord Europe : les travaux vont entraîner la fermeture du canal du Nord pendant de nombreux mois

Outre le problème du financement et de la construction des plateformes multimodales, la construction du canal Seine-Nord…

Une moissonneuse batteuse en action pour la moisson 2025 dans un champ de blé avec les drapeaux de l'Ukraine et de l'UE en arrière plan.
Droits de douanes sur le blé ukrainien : quel effet pour le blé français ?

Depuis le 6 juin 2025, l’Union européenne a rétabli des quotas et des droits de douane sur les importations de céréales…

culture de maïs sur fond de ciel bleu nuageux.
Moisson 2025 : une semaine décisive pour le potentiel de production des cultures de printemps

Pois, féveroles, orges, maïs, tournesols… Les cultures de printemps tiennent bon, mais les fortes températures inquiètent.

Les présidents de la Fefac (Pedro Cordero), à gauche, et d’Assalzoo (association de référence de l’industrie italienne de l’alimentation animale), Silvio Ferrai, à droite.
Nutrition animale européenne : la Fefac inquiète face à l'application du règlement sur la non déforestation importée

Si les experts de la Fédération européenne des fabricants d'aliments composés (Fefac) estiment que l’année 2025 sera assez…

Graphique des indices de prix de farine par utilisation et du blé spot Matif.
Meunerie française : des prix de farine qui suivent la tendance baissière des cours du blé tendre depuis 2023

L’Association nationale de la meunerie française (ANMF) a publié ses chiffres clef pour l’année 2024. Une année en demi-teinte…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 958€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site La dépêche – le petit meunier
Bénéficiez de la base de cotations en ligne
Consultez votre revue numérique la dépêche – le petit meunier
Recevez les évolutions des marchés de la journée dans la COTidienne