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Lancement du plan Protéines végétales

Pas de CVO sur les semences fourragères pour les éleveurs

Stéphane Le Foll a lancé, le 16 décembre, un plan Protéines pour réduire la dépendance de la France à l'égard des protéines importées, comme le soja. Le plan est fondé sur l'utilisation d'aides couplées rendues possibles par la nouvelle Pac. Une enveloppe de 49 M€ permettra de donner des primes à l'hectare pour la production de cultures riches en protéines (pois, féveroles, lupin, soja...) et un montant de 98 M€ servira à primer les efforts des éleveurs pour assurer leur autonomie fourragère. Cette aide profitera surtout aux éleveurs de ruminants. D'un montant compris entre 100 et 150 €/ha, elle pourra servir à des agriculteurs qui produisent des légumineuses fourragères pour un éleveur, dans le cadre d'un contrat. L'idée est d'inciter les éleveurs à produire leurs propres plantes fourragères pour réduire l'achat d'aliments concentrés et les surfaces de maïs ensilage. Le ministre encourage aussi les éleveurs à s'associer dans ce but en Groupements d'intérêt économique et écologique créés par la loi d'Avenir.

Pas de CVO sur les semences fourragères pour les éleveurs

Une aide de 4,5 M€ est prévue pour la production de semences fourragères améliorées. Les semenciers se sont engagés à les développer sans la mise en place de cotisations pour les éleveurs. Le montant de la CVO passera à zéro pour les luzernes, trèfles, ray-grass italiens et hybrides, vesces et gesces. Parallèlement, les moyens interprofessionnels devraient être rassemblés avec le regroupement en CSO le 16 décembre, de l'Onidol et l'Unip.

Syndicats majoritaires critiques

Pour la Fop, ce plan « manque d'une réelle ambition et relève plus de l'effet de communication que de l'action de fond ». De son côté, l'AGPM a fustigé l'incitation à réduire les surfaces en maïs fourrage, un « non-sens économique et nutritionnel ».

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