Aller au contenu principal

Politique
L'AGPB prête à s'adapter à l'esprit des lois Egalim pour les filières Blé dur et Riz

Si sur les secteurs Blé/Orge/Maïs, l'association des producteurs de blé a toujours affiché un refus des dispositions générales des lois Egalim 1 et 2, elle s'est montrée plus ouverte concernant les filières Blé dur et Riz le 7 septembre à Paris.

© congerdesign (Pixabay)

"Nous disposons d'un marché à terme pour le blé et le maïs, nous avons une chambre arbitrale, des contrats écrits entre le producteur et le collecteur et des indicateurs de prix avec le marché à terme par exemple" a expliqué Eric Thirouin, président de l'AGPB, le 7 septembre à Paris pour la conférence de rentrée de l'organisation professionnelle, au sujet de l'application des lois Egalim 1 et 2.

Lire aussi : Egalim 2 : sept nouvelles mesures censées améliorer la rémunération des agriculteurs

Ces textes de loi viendraient interdire l'utilisation du marché à terme s'ils venaient à s'appliquer à toute la filière céréalière selon le syndicat, or c'est justement le marché à terme Euronext qui guide actuellement les marchés physiques des principales céréales hexagonales, a t-il expliqué en substance. La question du marché de l'orge est également réglée puisque son marché physique est corrélé au contrat Blé Euronext.

En revanche, nous sommes interpelés sur le blé dur et sur le riz pour lesquels il n'existe pas en Europe de marché à terme efficient comme pour le blé ou le maïs, a détaillé le président de l'AGPB. Et de conclure : "nous nous sommes engagés auprès de l'administration à tester la manière de décliner les mesures des lois Egalim pour ces deux filières".

Lire aussi : PPL Egalim 2/Grégory Besson-Moreau : « Il ne s’agit pas de pénaliser une filière qui fonctionne bien »

Les plus lus

À qui profitent vraiment les dons de blé russe?

Li Zhao Yu, Yann Lebeau, Roland Guiraguossian et Delphine Drignon, experts du département relations internationales…

Crues dans l'Yonne : quelques questionnements sur les rendements à venir

Les pics de crues atteints, tout va dépendre maintenant de la rapidité des eaux à baisser.

Pourquoi le Maroc devrait encore importer beaucoup de céréales en 2024/2025?

Yann Lebeau, responsable du bureau de Casablanca au sein du département relations internationales d’Intercéréales, a fait le…

Oléagineux - Comment Saipol va accroître ses capacités de trituration à Sète et Lezoux

L'usine de Sète de la société Saipol, filiale du groupe Avril, triture de la graine de colza, tandis que celle de Lezoux broie…

Incendie - Quand va redémarrer l'usine de trituration de colza de Sète de Saipol ?

L'usine de Saipol dispose d'une capacité annuelle de trituration de graine de colza de 600 000 t à 700 000 t. L'unité d'…

L'Inde redevient importateur en blé malgré une production record

L'Inde continue d'être un gros consommateur de blé.

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 352€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site La dépêche – le petit meunier
Bénéficiez de la base de cotations en ligne
Consultez votre revue numérique la dépêche – le petit meunier
Recevez les évolutions des marchés de la journée dans la COTidienne