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La profession reconnue par le gouvernement

Emmanuel Macron, ministre de l'Économie, était présent au congrès de Coop de France le 16 décembre. Des mesures pour soutenir la profession ont été annoncées.

Pour la première fois de son histoire, un ministre de l'Économie était présent au congrès de Coop de France. « J'y vois là une réelle attention, une reconnaissance de la force de notre mouvement, de sa puissance économique », s'est réjoui Philippe Mangin, qui s'exprimait pour la dernière fois en tant que président de Coop de France, lors du congrès annuel le 16 décembre à Paris. Michel Prugue, président de Maï-sadour, lui succédera.

Des coups de pouce fiscaux promis

Philippe Mangin avait annoncé que l'extension de la mesure de suramortissement pour les coopératives « serait définitivement adoptée le 17 décembre à l'Assemblée nationale ». Le ministre de l'Économie, Emmanuel Macron, a confirmé qu'il ferait « tout pour aider (les coopératives) à investir », et a reconnu « des manquements en raison des formes sociétales et structures juridiques qui avaient été choisies » dans le cadre du projet de loi pour la Croissance et l'activité. Ces manquements « ont été corrigés » dans le texte présenté à l'Assemblée nationale. Le ministre s'est engagé à réintroduire dans une loi ultérieure le déplafonnement des revenus sur les parts sociales des associés coopérateurs. « Il faut une juste rémunération du risque pris par 26 millions de sociétaires de coopératives françaises. (...) C'est un engagement du gouvernement, cette mesure sera prise. »

Philippe Mangin a par ailleurs présenté la stratégie de Coop de France à l'horizon 2020. Elle peut se résumer en trois phrases : « À Bruxelles, les prix ! À Paris, les charges ! À nos entreprises, la conquête de valeurs ! » En détail, des outils de gestion de crise sont souhaités au niveau européen, afin de lutter contre la volatilité des matières premières. En France, la surtransposition des lois doit s'arrêter, en référence au plan Écophyto 2, au compte pénibilité... Enfin, la filière doit se structurer, innover et toucher plus directement le consommateur final. Cela passe par un rapprochement avec la grande distribution. « Il faut sortir de la guerre des prix », a insisté Philippe Mangin. Le plan de communication a ainsi été renforcé. Trois nouveaux spots publicitaires à destination des consommateurs finaux seront diffusés l'an prochain, faisant la promotion des filières Viande, Vin et Céréales. Kevin Cler

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