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La production de semences de blé progresse en France d'après le Gnis

Le Gnis souhaite mieux faire connaître le monde de la semence. Le voyage de presse organisé par le groupe a été l'occasion de faire un point sur la filière.

La section Céréales à paille et protéagineux du Gnis a mis en place un programme sur trois ans, dans le but de faire connaître les différents métiers de la semence. Après la visite d'un sélectionneur l'an passé, la visite d'un agriculteur multplicateur était au programme, le mardi 16 juin.

Croissance des surfaces en blé

Entre 2008 et 2014, les surfaces allouées à la production de semences de blé tendre (hybrides et lignées confondus) ont augmenté de près de 12.567 ha, pour atteindre 97.791 ha en 2014, d'après les données du Gnis. En blé hybride, sur la même période, les surfaces, valorisables en production de semences, ont progressé de près de 3.867 ha, à 6.820 ha (bandes femelles uniquement). Thomas Bourgeois, agriculteur multiplicateur de blé hybride et président de la section céréales et protéagi-neux à la Fnams, raconte : « Ce sont près de 175.000 ha qui sont dédiés à la production de semences céréalières en France. Près de 18.000 producteurs multiplicateurs sont installés sur le territoire national, dont 7.600 uniquement en céréales sur 450.000 agriculteurs au total. » Selon lui, « l'attrait de la rémunération » permet de convertir des agriculteurs dans l'activité de production de semence. « Globalement, la prime est de 40 à 60 €/t de plus que pour la consommation. La production de semences permet de lisser les variations des cours des marchés des céréales, grâce à la prime de multiplication. Le prix sera forcément toujours mieux qu'un prix de coopérative » poursuit-il. La part de marché (en semences certifiées) du blé hybride vis-à-vis du blé de variétés classiques a évolué de 1,78 % en 2008/2009 à 3,17 % en 2013/2014. Et Thomas Bourgeois de déclarer : « On parle de la fuite des cerveaux en France. Mais en production de semences, c'est l'inverse. Les entreprises étrangères viennent ici pour apprendre. »

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