Aller au contenu principal

La nutrition animale contribue également aux États généraux de l’alimentation

Le secteur de la nutrition animale n’est pas présent en tant que tel aux États généraux de l’alimentation mais propose tout de même ses contributions.

Les coopératives agricoles ont annoncé, le 30 août, être mobilisées dans tous les ateliers des États généraux de l’alimentation. « Tous les métiers de la coopération ont été consultés dont, naturellement, la nutrition animale, explique Valérie Bris, déléguée générale de Coop de France Nutrition animale. Nous avons injecté des exemples et des solutions pragmatiques issues de notre secteur, et nous allons continuer à le faire car chaque représentant de la coopération, dans chaque atelier, est accompagné d’une task force qui inclut toujours la nutrition animale. Nous allons aussi porter des messages sur les points de vigilance face aux décisions qui pourraient avoir un impact jusqu’à nos usines. »

Formalisation des contributions

Du côté du secteur privé, le Snia n’est pas présent dans les ateliers mais veut également faire entendre la voix du secteur, qui veut être reconnu comme novateur et apporteur de solution. « Les fabricants d’aliments ont envie de montrer leurs contributions positives au service de l’élevage et des filières. Notre ambition est de contribuer à l’ensemble des questions posées aux États généraux de l’alimentation. Nous avons ainsi mis en ligne, sur notre site public, des fiches de contribution, par exemple sur la segmentation des marchés, et nous poursuivons ce travail », explique Stéphane Radet, délégué général du Snia. Les deux syndicats sont aussi très impliqués dans les démarches Oqualim et Duralim.

Oqualim et Duralim s’affichent aussi

Les deux associations vont, d’ailleurs, apporter leurs propres contributions distinctes de celles des syndicats. Oqualim, qui fêtera ses dix ans en 2018, se positionne comme un outil de réassurance certifiée, en complément des contrôles officiels, et contribue ainsi à la sécurisation de la chaîne alimentaire. Duralim, au-delà des plans de progrès engagés par les signataires, constitue une enceinte de dialogue permanente dans les filières, des productions végétales jusqu’aux éleveurs, des importateurs aux restaurateurs.

Les plus lus

Engrais chimique en granulé
Marché des engrais : demande encore timorée et prix en repli

Dans un contexte de cours du blé français au plus bas et des trésoreries affectées dans les fermes, l'activité est limitée.

Culture de soja.
La profession agricole veut profiter du nouveau report du RDUE pour le simplifier

Pour la seconde fois, la Commission européenne propose de reporter d’un an l’entrée en application de la RDUE, la…

FranceAgriMer atténue la lourdeur des bilans français des céréales

L’Établissement public a abaissé sa prévision de stocks finaux pour 2025-2026 en blé tendre, orge et maïs grain. Les…

De gauche à droite : Ghislain Caron (Cargill), vice-président de l'Usipa, Carlota Pons (Tereos), vice-présidente, Mariane Flamary, déléguée générale, Sophie Verpoort (ADM), trésorière, Marie-Laure Empinet (Roquette), présidente et Cécile Duputel (Roquette), administratrice à l'AG de l'Usipa le 25 septembre 2025
L’amidonnerie française fait grise mine

Le chiffre d’affaires de l’amidonnerie française a reculé de 21 % sur l’année 2024, avec pour conséquence le repli des achats…

Graphique prix blé orge maïs France au 9 octobre 2025
Marché des céréales du 9 octobre 2025 - Le prix du blé français frôle les 190 €/t avec l’amélioration de sa compétitivité à l'international

L’évolution des prix du blé, de l’orge et du maïs français entre le 8 et le 9 octobre 2025, expliquée par La Dépêche-Le Petit…

Joël Ratel, directeur général de Nord Céréales
Nord Céréales : une campagne à l’exportation qui peine à démarrer

Les chargements du terminal céréalier dunkerquois sur le premier trimestre de la campagne de commercialisation 2025-2026 sont…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 958€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site La dépêche – le petit meunier
Bénéficiez de la base de cotations en ligne
Consultez votre revue numérique la dépêche – le petit meunier
Recevez les évolutions des marchés de la journée dans la COTidienne